Matériellement parlant, la PlayStation Vita fait très bonne impression. La qualité de sa finition est indiscutable, les nouveautés introduites séduisent d’emblée, même si le dos tactile cherche encore des usages vraiment pertinents. La puissance est là et, on se prend à rejouer en situation de mobilité, autrement que sur un smartphone… ou alors autrement qu’à Mario sur 3DS.
En revanche, l’interface logicielle de la console est pour le moins déconcertante. Elle multiplie les écrans et les étapes avant d’arriver à un jeu ou à un service. On peut imaginer que Sony a voulu laisser ouvertes les portes pour des usages autres que le jeu. On comprend aussi que la Cross Media Bar n’était pas des plus pratiques avec un écran tactile. Mais l’adapter n’aurait sans doute pas été un mal.
Parce qu’en définitive, avec cette interface abâtardie, à la croisée des chemins entre celle des consoles de jeux et celle des smartphones, on est à la fois assez peu séduit par la navigation et carrément refroidi par la qualité graphique des icônes. D’autant que cette interface prend du temps à s’afficher, à se charger au démarrage. Est-elle également responsable des sorties de veille plutôt longues ?… Difficile à dire, car côté autonomie, Sony a voulu préserver au plus la batterie, la veille peut donc être profonde.
Une chose est certaine. On espère sincèrement que, dans les prochaines mises à jour, Sony offrira à sa PlayStation Vita l’interface qu’elle mérite.
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