La version dite 2.0 de HomeRF, annoncée officieusement pour cet été, bénéficiera d’une vitesse de transmission de 10 Mbit/s (contre 1,6 Mbit/s prévus précédement) pour se rapprocher de son principal concurrent, la norme 802.11b. Appelée également Wi-Fi, cette dernière est capable d’un débit maximal de 11 Mbit/s.HomeRF a considérablement souffert de la défection, en mars, du fondeur Intel au profit de la norme Wi-Fi. Ce qui a forcé les 70 entreprises partisanes de HomeRF à décider, il y a deux semaines, du passage à la version 2.0 de la norme.Emmenées notamment par Proxim, elles ont par ailleurs choisi de remédier au nombre limité de produits compatibles avec la norme HomeRF en produisant notamment des téléphones et des haut-parleurs, voire des ordinateurs ultraportables (tablettes), sur lesquels travaille Siemens AG.
Un marché de 7,1 milliards de dollars
Le marché des réseaux domestiques, pour lequel s’affrontent les deux normes, devrait se monter à plus de 7,1 milliards de dollars en 2005. A condition que son développement ne soit pas freiné par la persistance de normes concurrentes et incompatibles.Contrairement à la norme Wi-Fi, HomeRF apparaît comme plus simple, plus sécurisé et plus accessible au grand public, mais souffre d’une vitesse moindre et d’un manque de produits compatibles. Le Wi-Fi, déjà adopté dans les entreprises, bénéficie de cette expérience pour proposer des appareils moins chers aux particuliers.Les entreprises partenaires dans l’élaboration de la norme 802.11b, dont Cisco Systems et 3Com, préparent également une amélioration de leurs applications.Les deux rivaux doivent cependant compter avec d’autres prétendants, tels que la norme naissante 802.11a ?” bien plus rapide que ces deux normes ?” ou Bluetooth, déjà présent sur des dizaines de nouveaux produits.
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