Déclaré parmi les préoccupations principales des entreprises, la sécurité représente pourtant moins de 10 % du budget informatique pour la moitié d’entre elles. Ce constat, fait par le cabinet d’analyse IDC dans une étude mondiale commandée par l’éditeur de logiciel Novell, explique ce décalage par les difficultés à trouver une solution adaptée (voir notre dossier page 46). Interrogés sur les obstacles à la mise en place d’un système de sécurité, 35 % des responsables informatiques jugent que la difficulté à concevoir une politique cohérente est le principal frein. Viennent ensuite l’embarras du choix, pour 28 % d’entre eux, et l’intégration avec les solutions existantes pour 27 %. Les raisons de protéger ses données augmentent pourtant avec le nombre de connectés au réseau. Plus que de protéger le réseau de tout élément extérieur, le développement des droits d’accès en tout genre représente pour 47 % une bonne raison d’investir, au même niveau que le besoin de protéger des données de plus en plus critiques. En revanche, seul 25 % des personnes interrogées développeraient leur système de sécurité en vue d’applications de commerce électronique.
Novell a profité de ces résultats pour conforter sa stratégie marketing. “L’étude IDC ne fait que valider ce que nous avions déjà présagé”, explique Steve Adams, le tout récent vice-président marketing mondial de Novell. L’éditeur de Netware a décidé de regrouper tous ses logiciels de sécurité dans un seul ensemble, e-Security, dont NDS (Novell Directory Services) sera l’annuaire fédérateur de tous les droits d’accès. D’autant plus que les crédits accordés à la sécurité devraient croître. 53% des organisations prévoient d’augmenter de 5% leur budget consacré à la protection des données au cours de l’année prochaine.
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