Pendant deux jours, la troisième édition parisienne du salon de recrutement informatique ProSearch (filiale du Groupe Tests, éditeur de 01net.) a vu les candidats affluer au CNIT- Paris-La Défense.Par dizaines, les informaticiens, ex-enfants chéris du marché de l’emploi, ont attendu patiemment devant les stands, qui pour déposer un CV, qui pour obtenir un premier contact. “Il y a deux ans, on pouvait voir une quinzaine d’entreprises dans la foulée “, constate un candidat, qui avait à l’époque visité le salon dans l’espoir de décrocher un stage de fin d’étude, “mais aujourd’hui c’est tout juste si l’on peut en voir deux ou trois dans l’heure.“Les sociétés étaient moins nombreuses qu’en début d’année (35 contre 49). Etaient présents des institutionnels comme Michelin, PSA, Airbus, BNP Paribas, La Poste, Carrefour, la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie), un acteur historique de l’informatique hexagonale (Bull), ou encore la banque en ligne, d’origine britannique, avec EGG, qui a pris le parti de s’implanter massivement sur le marché français, après le rachat de ZeBank. Les start-up et autres pure player de l’Internet, semblent définitivement rayées de la carte.L’origine des candidats reste très hétéroclite. Si certains ont subi de plein fouet un plan social dans leur ex-entreprise, d’autres à l’instar de cette ingénieur informaticienne formée au Maroc, se rendent pour la première fois sur le salon.Souvent attirés par les entreprises classiques, synonymes de stabilité demploi et de gestion de carrière, les candidats semblent toujours entretenir une méfiance tenace vis-à-vis des SSII, toujours très critiquées pour leur politique de formation trop expéditive et leur manque de gestion des ressources humaines.
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