On ne vient pas à ProSearch par hasard. Conscientes des enjeux de ce rendez-vous tant en termes de communication que de recrutement, les entreprises exposantes y délèguent souvent leurs principaux responsables des ressources humaines, avec des objectifs d’embauches ambitieux.Patricia Quemin, chargée du recrutement Entreprise et Tertiaire chez Stéria, se souvient ainsi de l’édition ProSearch de juin 1999 qui s’était traduite concrètement par l’embauche de 70 nouveaux collaborateurs.Développeurs, analystes-programmeurs, ingénieurs… tous les profils informatiques sont visés. Du côté des candidats, le salon est un moyen efficace de changer de voie ou de réorienter sa carrière.Grande tendance de cette 41e édition : l’attrait grandissant exercé par les NTIC sur les informaticiens expérimentés. Parallèlement, des ingénieurs qui s’étaient lancés dans l’aventure des start-up reviennent sur le salon pour évaluer leur niveau de compétence et de rémunération. Preuve de la réactivité toujours très forte du marché.De plus, la présence d’Internet dans l’environnement de travail quotidien amène les entreprises à diversifier leur politique de recrutement.Dans les neuf premiers mois de l’année, un acteur comme Valtech a ainsi réalisé près de 45 % de ses embauches directement à partir de candidatures expédiées par le Web. Même si, de prime abord, rien ne remplace le contact humain, Internet reste une voie à explorer pour l’ensemble des salons de recrutement spécialisés.Par ailleurs, pour cette édition 2000, en dehors des traditionnelles SSII et des clients utilisateurs (comme La Poste ou Carrefour), ProSearch attirent également les principaux acteurs de l’intérim toujours en quête de profils hautement qualifiés. “Certains informaticiens, affirme le représentant de Kelly Service, font appel à nous car ils souhaitent tout simplement tester les entreprises pendant un certain laps de temps. Avant d’arrêter leur choix définitif.”
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