Alors que les instituts de prospective et que Syntec Informatique s’inquiètent publiquement du déficit de compétences qui guette l’Europe dans les prochaines années dans le domaine des technologies de l’information, rien ne semble
être sérieusement fait en France pour inverser cette tendance. Dans le même contexte, le gouvernement allemand a décrété 2006 comme étant officiellement l’année de l’informatique ?” ce sont ainsi plus de 500 événements dédiés aux
nouvelles technologies qui sont organisés outre-Rhin. Au programme : démonstrations techniques des usages multiples de l’informatique dans les différents secteurs d’activité, présentations de perspectives de carrière pour les
informaticiens…Un dispositif
(www.informatikjahr.de) impressionnant, qui implique les universités, les organismes professionnels, des centrales syndicales comme IG Metall, ainsi que des ONG. Une approche globale qui va
bien au-delà de la démarche française, baptisée Pasc@line. Laquelle se contente essentiellement de fédérer une trentaine d’écoles d’ingénieurs désireuses de garnir demain les rangs de leurs amphithéâtres. Cette approche allemande qui intègre
simultanément les aspects pédagogiques, institutionnels, sociaux, et économiques semble bien plus réaliste. Elle gomme le clivage qui sépare encore trop le monde de l’entreprise et celui de la formation initiale. Enfin, elle permet d’apporter une
réponse collective et cohérente au désintérêt marqué par les jeunes pour des cursus dans l’informatique.* Grand reporter à 01 Informatique
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