Plus que jamais, la Société Générale vante la spécificité de 4D, son projet de relation client multicanal. Pour marquer cette différence, son DSI, René Querret, va jusqu’à railler la Citibank, qui a choisi de ne pas intégrer Siebel à son système d’information. La banque française, elle, parie sur une intégration poussée de ce progiciel, une approche indispensable selon elle pour obtenir un retour sur investissement probant.Mais pour franchir ce cap, qui passe par une intégration à plus d’une centaine d’applications, la Société Générale fait l’économie d’un serveur d’EAI. Après d’âpres débats, son DSI tranche en faveur du module EIM (Enterprise Integration Manager) de Siebel. “Cela nous donne une plus grande sécurité vis-à-vis de l’intégrité des données et des évolutions du produit pour la continuité de service lors d’un changement de version”, assure l’équipe du projet 4D.Seul léger inconvénient, EIM privilégie les échanges en mode batch et non pas en temps réel. Pour y remédier, la banque a été contrainte de concevoir elle-même son propre protocole d’échanges synchrones. En réponse aux requêtes des clients, celui-ci gère les connexions entre le progiciel de Siebel et les applications cibles du back-office bancaire. Sachant que toutes les interfaces synchrones n’ont pas encore été développées.
Un déploiement progressif et prudent
Véritable c?”ur transactionnel, Siebel fait l’objet de fortes sollicitations. Intégré à un serveur Unix intermédiaire, il attaque, à chaque requête, une base de données clients DB2 hébergée sur grand système sous OS/390. Le déploiement de Siebel se fait toutefois avec prudence. Les connexions aux deux premiers canaux ?” centres d’appel et agences ?” s’achèveront en 2003. L’architecture Maia (Modernisation de l’architecture informatique des agences), qui canalisera ces flux, n’est en effet qu’à moitié déployée.
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