On croyait le débat clos, le voilà qu’il ressurgit au détour d’une tribune ou d’une étude. Le sujet ? Les effets des nouvelles technologies sur la productivité des entreprises. En l’absence de remède évident à la crise, il serait tentant de s’acharner sur ces NTIC qui ont amené surinvestissement, spéculation et, in fine, agonie financière. Et de les associer dans un raccourci dangereux à la baisse de rentabilité des sociétés. Pour y voir plus clair, Patrick Arthus, conjoncturiste de CDC Ixis, a revisité dix années de statistiques et d’avancée technologique aux États- Unis. Sa conclusion : les NTIC ont accru la productivité du travail, sa qualification et la croissance potentielle. Mais, note-t-il, “la rentabilisation d’une forme de progrès technique très gourmande en capital est difficile “. Faut-il pour autant décourager linvestissement des entreprises ? Le risque serait alors grand de compromettre la reprise de la croissance. Aux États-Unis, comme en Europe désormais, une voie médiane a été trouvée en orientant les investissements sur des outils de production et de gestion qui apportent une rentabilité plus immédiate.* rédacteur en chef adjoint
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