A un moment, cette start-up était supposée capable de révolutionner l’industrie du processeur, à base de technologies novatrices et, surtout, d’une communication basée sur… le silence!
Aucune annonce ni esquisse de produit en cinq ans sur un marché où les nouveaux arrivants sont rares, des capitaux-risqueurs de qualité pour une pléiade d’ingénieurs brillants, un bon employé du nom de Linus Torvalds devenu VRP de luxe : Transmeta a pourtant soigneusement gonflé son aura de mystère.
A l’image de son site Web, truffé de messages secrets dans le code source. Une tactique payante qui vaut à la société, encore actuellement, d’être avantageusement considérée comme un danger pour le binôme dominateur de l’industrie du PC, Intel et Microsoft.
Pas assez puissantes pour un PC mais peu consommatrices d’énergie, les puces de Transmeta devraient pourtant se limiter aux assistants personnels, tablettes Internet et autres Webphone pour lesquels le nom du processeur reste assez secondaire. Un marché où, malgré loriginalité de la conception de ses puces, Transmeta aura du mal à déloger les Motorola, MIPS et autres Intel.
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