Le dilemme dans lequel se trouve Hong Kong sur l’extradition d’Edward Snowden pourrait trouver une issue. Rappelons que l’ancien agent de la CIA qui a révélé le programme américain de cyberespionnage PRISM est actuellement à Hong Kong qui se retrouve écartelé entre la Chine qui aimerait garder l’espion et les Etats-Unis qui veulent le récupérer. Bref, Hong Kong est entre le marteau et l’enclume.
Une issue est apparue ces dernières heures. Le Premier Ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, a confié que son gouvernement a eu des « discussions informelles » avec des proches de Snowden.
Lors d’un entretien télévisé sur la RUV, la ministre de l’Intérieur, Mme Hanna Kristjansdottir, a dévoilé que le contact de Snowden est Kristinn Hrafnsson, un porte-parole de WikiLeaks.
Le chef du gouvernement préfère rester vague : « Un de ses représentants a (…) eu des discussions informelles avec des fonctionnaires de plusieurs ministères », a-t-il indiqué en précisant qu’il n’y a pas eu de « discussions formelles ».
Il s’agit pour Edward Snowden et son pays d’accueil de réaliser un tour de passe-passe considérable. En effet, pour obtenir le droit d’asile en Islande, l’intéressé doit s’y trouver comme le rappelle M. Gunnlaugsson : « Puisqu’il ne se trouve pas dans notre pays, je n’ai pas de commentaire à faire pour le moment », a-t-il expliqué.
La demande officieuse d’Edward Snowden peut-elle aboutir ? La réponse est plus que délicate. Pour la ministre de l’Intérieur, le gouvernement en place ne se sent pas lié par une résolution adoptée à l’unanimité en juin 2010 pour que l’Islande devienne un pays d’accueil pour tous les défenseurs de la liberté d’expression. Une ambition qui sera de plus en plus dure à assumer.
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