Annoncé la semaine dernière, le nouveau casque VR de HTC appelé Vive Cosmos arrivera dans les magasins en octobre, mais nous avons pu l’essayer lors d’une journée de démonstration à la presse. Un casque toujours dépendant du PC, mais autonome dans le positionnement dans l’espace. Les capteurs à positionner dans la pièce ne sont plus nécessaires, le Vive Cosmos profite de ses caméras et autres gyroscopes intégrés pour savoir où il est et comment il se déplace. De quoi alléger l’installation – et donc l’utilisation – du casque, même si on a toujours un fil à la patte – ou plutôt à l’ordinateur.
La simplification s’inscrit dans une démarche de confort plus large. Confort de mise en place, d’insertion de la tête, ergonomie des contrôleurs… Comme tous les acteurs du marché des casques VR, HTC est tributaire de certaines limites de l’état de l’art technologique actuel (qualité des composants, etc.). Aussi, l’entreprise taïwanaise s’attache à améliorer les éléments qui sont en son pouvoir. C’est-à-dire le confort matériel et le traitement logiciel. Ce dernier – et la qualité des écrans en jeu ! – sera traité pendant le test, cette première prise en main étant déjà l’occasion de se faire une idée de la qualité du matériel.
L’art et la visière… modulaire
Contrairement à ses prédécesseurs et aux modèles d’Oculus, le Vive Cosmos n’est pas un casque fixe, mais il profite d’une visière articulée. Concrètement, cette visière peut être relevée à 90° pour pouvoir parler à une autre personne sans avoir à ôter complètement le dispositif. Un avantage mécanique qui peut faire la différence pour les gros utilisateurs de VR, lassés de relever le casque sur le haut du crâne à chaque fois qu’on leur parle.
Au rang des améliorations de confort invisibles, il faut citer un ventilateur placé dans la visière. Inaudible quand nous avons essayé le produit, ce ventilateur extrait la chaleur produite non seulement par les dalles LCD, mais aussi par le corps humain. Si nous n’avons pas assez joué pour avoir été gênés par la chaleur, c’est un point que nous garderons en tête pour le test prochain.
Plus joli et épuré que le premier Vive, le Vive Cosmos est aussi plus « durable » technologiquement puisque sa face avant peut être retirée pour placer une coque avec d’autres capteurs (AR, etc.). Il reste à voir si HTC jouera le jeu de l’évolutivité.
Son du Vive Pro
Côté son, « rien n’a changé si ce n’est des améliorations logicielles continues », explique Shen Ye, directeur du marketing européen chez HTC. Une bonne nouvelle pour qui avait déjà testé le Vive Pro puisque la partie sonore est très réussie, tant du point de vue de la qualité audio que du confort du dispositif. Les coussinets se (re)positionnent très facilement sur les oreilles, sans pression excessive, et le son est vraiment d’excellente qualité. Ce, notamment, « parce que les développeurs font un excellent travail pour tirer pleinement partie de leur qualité intrinsèque », détaille Shen Ye.
Au doigt et au joystick
Le casque n’est pas le seul élément à avoir évolué : les contrôleurs ont été, eux aussi, revus. Plus radicalement encore d’ailleurs. Outre le côté futuriste des zébras lumineux qui ceignent les anneaux supérieurs, c’est toute la prise en main qui évolue.
Le manche est plus court et se ressent plus comme le corps d’une manette de jeux vidéo, et le rond tactile des contrôleurs précédents laisse la place à un joystick emprunté, lui aussi, au monde vidéoludique. Même constat avec les gâchettes que l’on croirait issues d’une Dreamcast, l’inférieure étant sensible à la pression et donc adaptée à la gestion de l’accélération.
Un LCD maîtrisé vaut bien un OLED
Les dalles OLED du Vive Pro ont laissé la place à deux panneaux LCD dans le Vive Cosmos. Deux dalles qui offrent un taux de contraste perçu approchant, sur les démos comparatives auxquelles nous nous sommes prêtés, mais qui sont plus faciles à piloter par les composants électroniques. Comme les panneaux OLED du Vive Pro, les dalles LCD du Vive Cosmos turbinent à 90 Hz, qu’il faut comparer aux 80 Hz de l’Oculus Rift S et aux 72 Hz de l’Oculus Quest. Du peu que nous l’ayons eu sur la tête, le Vive Cosmos est perceptiblement plus fluide et agréable que l’Oculus Quest actuellement en test à la rédaction. Mais il faudra un vrai test comparatif (et quelques maux de tête) pour déterminer qui emporte la supériorité technique.
Un test s’imposera donc dès que le Vive Cosmos arrivera à la rédaction, sans doute au début du mois d’octobre.
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