Jeudi sera mise en ligne la version définitive de PriceMinister.com. Ce nouveau site propose des produits culturels d’occasion (livres, CD, vidéos…) à 50 % de leur valeur initiale. “Pour amorcer la pompe au lancement du site, nous avons constitué une offre provenant de professionnels. Quelque 100 000 produits seront donc proposés à l’ouverture “, déclare le fondateur, Pierre Kosciusko.Pour lui, le créneau ne peut qu’être porteur. “Nous avons de nombreux avantages. D’abord, nos produits sont parmi les plus vendus sur Internet, et nous les vendons deux fois moins cher. Ensuite, nous n’avons pas de coût de stockage, puisque nous ne sommes qu’un intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur, sans oublier que ce genre de produits se vend très bien dans le commerce traditionnel.”
PriceMinister, tiers de confiance
Au-delà de la mise en relation, PriceMinister gère aussi le processus de commande, et joue le rôle de tiers de confiance. Une fois la commande réalisée, PriceMinister vérifie la validité du numéro de carte bancaire de l’acheteur, et ne paie le vendeur que lorsque la produit est arrivé à bon port.Pour faciliter la mise en vente, PriceMinister propose aux vendeurs de fournir le code-barre de leur produit, afin que soit mise en ligne la fiche descriptive correspondante. La start-up annonce ainsi disposer d’une base de données de 750 000 fiches produits (livres, musique, films et jeux vidéo) qui peuvent être lues grâce au code EAN 13.En contrepartie de ces services, la start-up perçoit une commission de 15 % sur chaque achat. Cette année, PriceMinister prévoit de générer 40 millions de francs de volume d’affaires.Et Pierre Kosciusko se veut confiant dans l’avenir. ” Aux Etats-Unis, notre équivalent, Half.com, s’est développé tellement rapidement qu’il s’est fait racheter par eBay un an à peine après sa création. Amazon a même ouvert un service identique il y a trois mois, lorsque Half.com a commencé à lui prendre des parts de marché. “Pour se lancer, PriceMinister a opéré une première levée de fonds de 5 millions de francs auprès de business angels, dont Sven Lung, un des cofondateurs d’I-Médiation. “Nous espérons lever 15 millions de francs supplémentaires fin février, avec l’objectif d’atteindre la rentabilité au début de lannée 2002. Car même si nous sommes 22 employés, nos coûts structurels sont fixes “, estime Pierre Kosciusko.
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