Nom : Spec Ops – The Line. Genre : shooter à la troisième personne. Profil : élève sérieux, doté de mécaniques de jeu simples et connues de tous, habillé d’un très bel écrin. Potentiel : prometteur.
Annoncé lors des Video Game Awards en décembre dernier, Spec Ops ne prétend rien inventer. Il suit le mouvement, avec, pour ce que l’on a pu en voir, un certain talent. Un titre classique et vendeur en somme, dans la lignée des blockbusters grand public, comme un Gears of War. Ou presque. Car, forcément, le studio berlinois Yager compte bien démarquer son produit de la concurrence.
Pour ce faire, Yager a déjà choisi un théâtre d’opérations original : Dubai, son architecture disproportionnée, son opulence parfois indécente et son climat aride. Un cadre de jeu inédit sur lequel les équipes allemandes ont lancé une tempête de sable dévastatrice – de celles que l’on ne voit que dans les films catastrophes. Le résultat est à la fois original et visuellement impressionnant. Ce Dubai déliquescent, luttant désespérément contre les éléments naturels, est tout simplement superbe.
Un chemin de croix
Sous le capot, les pièces du moteur nous apparaissent familières. Avancez, shootez, avancez encore et shootez toujours. Le personnage que l’on incarne (un supersoldat américain comme le jeu vidéo en connaît des dizaines) peut se servir des éléments du décor pour se protéger, et jouer avec le sable pour se frayer un chemin à travers les ruines.
Autre possibilité : donner des ordres à deux acolytes, sortes de gardes du corps, utiles pour dégommer une cible lointaine ou pour protéger ses arrières. Mais pas seulement.
Selon Yager, ces compagnons de fortune serviront à la « narration » ; à les entendre, il s’agit d’un élément au sommet de leurs préoccupations. Spec Ops raconte le parcours initiatique d’un soldat, celui que l’on incarne, à la recherche d’un militaire américain renégat. Inspiré d’Au cœur des ténèbres, de Joseph Conrad, qui a lui-même fourni à Francis Ford Coppola la trame d’Apocalypse Now, Spec Ops promet de faire mieux que la concurrence dans ce secteur. Le studio berlinois a beau être peu connu et avoir développé un seul jeu ces dernières années (Yager en 2003, sur Xbox et PC), ses ambitions n’en sont pas moins grandes. Au vu des premiers visuels et de ces informations, nos attentes et notre curiosité le sont aussi.
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