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Preview : la première extension de Grand Theft Auto IV

Le 17 février prochain, The Lost and Damned débarque. Même ville, Liberty City, mais nouvelle histoire et nouveau personnage. Nous y avons y jeté un ?”il.

L’éditeur Rockstar va ouvrir les vannes de la première extension de son
sulfureux hit
Grand Theft Auto IV le 17 février prochain, baptisée The Lost and Damned. Plutôt que de
reprendre les mêmes et de recommencer, le studio a eu l’idée de changer un peu la donne. Le joueur n’incarnera donc plus Niko Bellic, fraîchement descendu de son bateau tout droit venu d’Europe, mais Johnny Klebitz, un
‘ biker ‘ (motard) viril et tatoué, bien du pays. Petit tour d’horizon des nouveautés.

Pas de version boîte

Pour jouer à cette extension, il vous faudra posséder GTA IV. L’extension coûtera 19,99 euros (1 600 points MS) et ne sera disponible que pour la Xbox 360, en téléchargement sur le
service Xbox Live. Aucune version boîte n’est prévue pour l’instant, idem pour une déclinaison PC.Le mode multijoueur n’interviendra que plus tard, il faudra donc se contenter d’un mode solo. Ce dernier a toutefois l’air d’être prometteur et riche. Attendons la version définitive pour s’en assurer.

Un peu d’histoire…

Ceux qui ont déjà joué à GTA IV connaissent ce Johnny-là, puisque Nico a eu l’occasion de le rencontrer à deux reprises. Lors d’une vente d’héroïne qui tourne mal et lors d’une vente de diamants qui…
tourne mal, elle aussi. Ce n’est donc pas un parfait inconnu que l’on va prendre en main. Et Rockstar tisse une jolie trame narrative en faisant jouer ces mêmes missions, mais du point de vue de Johnny. Le deal qui tourne mal tout au moins,
puisqu’il s’agissait de l’une des trois missions que nous avons pu essayer.Mais ce second volet dans le Liberty City de GTA IV est surtout l’occasion de mieux connaître Johnny et le gang de motards ‘ The Lost Brotherhood ‘. Tout n’est pas rose chez ces Hell’s
Angels de pixels qui entretiennent un guerre fratricide avec un autre gang, ‘ The Angels of Death ‘.En jeune cadre dynamique, Johnny voudrait mettre un terme à ce conflit qui nuit au business. Le souci est que Billy, le président directeur général des Lost, qui sort tout juste de prison/cure de désintoxication, ne l’entend pas de
cette oreille. Les dissensions intestines seront donc à l’ordre du jour…

Des nouveautés côté gameplay

Le choix de ce nouveau personnage, habitué à dériver en bande à travers une ville qu’il connaît comme sa poche, implique évidemment des nouveautés. Tout d’abord, Johnny sera assez fréquemment appelé à effectuer des missions avec sa
bande. Il pourra même profiter des trajets à moto pour se lier avec l’un ou l’autre. Pour cela, il devra se positionner à un endroit désigné par une marque tout en roulant. Un moyen original ?” même si cela semblait un peu
artificiel ?” d’entretenir la cohésion de groupe.Dans un même ordre d’idée, au fil des missions, ces personnages non joueurs devraient gagner des points d’agilité à moto, en combat, etc. S’ils meurent, il faudra alors les remplacer au sein du gang et travailler à l’intégration des
nouveaux venus.Autres nouveautés liées au statut de biker du héros, des minijeux devraient faire leur apparition : deux ont été cités lors de la présentation, les jeux de cartes (poker ou nain jaune, impossible de
savoir…) et les bras de fer.De nouvelles armes devraient également faire leur apparition. Nous avons pu voir à l’?”uvre le lance-grenades, idéal pour faire le ménage dans un repère d’ennemis, et le fusil à canon scié, très efficace lors d’une course-poursuite un
peu fiévreuse.

Difficulté au rendez-vous

Et la fièvre ne manquera pas de monter. Au vu des missions parcourues, la difficulté sera au rendez-vous, elle a l’air d’être plutôt bien dosée, même si elle a paru un peu plus élevée que dans GTA IV.
Heureusement, la fuite sera une éventualité ! Mieux, elle sera la base de certaines missions.Pour éviter que le joueur se retrouve à conduire le plus vite possible pour échapper à la police, il verra Johnny monter à l’arrière d’une moto. Le biker sera alors chargé de nettoyer tout ce qui bouge et pourrait
empêcher la fuite effrénée.Les frustrés qui n’aimaient pas fuir sans rien faire dans GTA IV pourront en l’occurrence se défouler en faisant sauter des voitures de police au fusil à canon scié ou en descendant des hélicoptères un peu trop
collants. Si la séance de tir est jubilatoire, elle est très corsée, il faudra peut-être s’y reprendre à plusieurs fois. La police de Liberty City ne lâche pas facilement et sait envoyer des renforts quand il faut.

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Pierre Fontaine