Echo : The Hideout ». Un niveau tout en plates-formes et en passerelles, fait de tôles ondulées et de planches en bois. On se retrouve avec deux armes (son lasso et ses bottes), récupérées, sans doute, sur le mighty foot de Duke Nukem. Deux armes qu’on a choisies dans un petit arsenal avant de commencer ce niveau pas comme les autres. L’objectif est d’y faire le plus de points possible, en réussissant de belles destructions et mises à mort, en un minimum de temps. C’est un des modes de jeu de Bulletstorm, le FPS développé par People Can Fly (connu pour Painkiller) et supervisé avec amour par Cliff Bleszinski, le papa de Gears of War.
Cuisinez-les avec style…
Pas de secret : pour exploser tout ce qui bouge avec classe, il faut jongler entre les armes – mitrailleuse précise qu’on peut charger pour tirer 100 balles d’un coup et, au choix, bouncer, boneduster ou encore peacemaker carabine. Des noms exotiques pour des engins qui balancent grenades, chevrotine et autres joyeusetés avec un entrain communicatif. Mais faire du headshot ne sert à rien. Rien ne vaut un bel enchaînement, grenade-bolas, lasso, coup de pied dans la tête, projection sur un bidon pour finir en une explosion qui tue tout ce qui traîne autour. On se voit alors récompensé par une petite avalanche de points à coups de full throttle, de smart mine ou de sadist. Des noms plus ou moins explicites pour des « combos » à forte valeur ajoutée en points.
Bourrin et jubilatoire
Malgré quelques ralentissements dans l’action (ce qui n’est pas étonnant pour une version encore largement en bêta, voire en alpha), il faut reconnaître que les animations sont fluides, les environnements, beaux, et les mille et une façons de tuer les adversaires, plutôt grisantes. Avec une mention spéciale pour le coup de pied dans la barricade, qui projette et écrase les ennemis à couvert contre le mur ou encore l’attaque de l’hélicoptère à coups de lasso.
On se sert de son fouet énergétique, non pas pour l’attirer à soi, mais pour lui envoyer une bonne ration d’électricité – il faut la projeter au bon moment, évidemment – dans l’espoir de le voir exploser. On est alors récompensé par de nouveaux points et un joli parashoot !
Pour ceux qui aiment plutôt les gros trucs bourrins, enfin plus bourrins, il est possible de décrocher de leur socle les mitrailleuses lourdes et de les vider sur les hélicoptères. Ça fait du bruit et ce n’est pas plus mal…
Une fois le dernier ennemi abattu, le tableau récapitulatif de votre performance s’affiche. Il liste les skillpoints et les bonus de temps et indique vos enchaînements préférés ainsi que votre arme de prédilection. Un système de notation à base d’étoiles vous dit si vous êtes mauvais, plutôt honnête ou carrément bon. Et, bien sûr, vous pouvez consulter les performances de vos amis afin de les comparer aux vôtres. Aaah ! le sain esprit de compétition entre amis psychopathes !
Et la suite ?
Pendant notre session, nous avons vu un personnage « ami », ou tout au moins qu’on ne pouvait pas abattre. A la question de savoir si ce niveau pourrait être joué à deux, en mode coopératif ou compétitif, on n’a pas souhaité nous fournir de réponse. Mais, que vous soyez seul ou non, ce mode pourrait bien se révéler un des plus défoulants et malsains du jeu, car il vous pousse à chaque fois à plus de maîtrise et d’enchaînements gore. De quoi faire passer les abattoirs de la Villette pour une cour de maternelle immaculée. On ne sait pas ce que nous réserve la suite, mais, si tout est dans ce style, préparez-vous à mettre votre cerveau dans un verre à dents et à vous plonger avec délectation dans les entrailles fumantes de vos ennemis explosés. Bourrin, oui, mais avec style.
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