Avec ses formes arrondies et sa façade colorée, le Presario 14-XL250, de Compaq, tranche, à l’instar des iMac, d’Apple, avec l’image souvent austère des PC portatifs. Commercialisé environ 16 000 F (2 439 E), c’est un micro-ordinateur puissant avec un équipement multimédia complet. Son processeur Celeron II à 600 MHz et ses 64 Mo de mémoire vive suffisent pour rédiger des dossiers, élaborer des présentations multimédias et explorer Internet confortablement. Grâce à son lecteur de DVD 8X en standard et à sa sortie vidéo, il est possible de regarder des films sur l’écran d’un téléviseur. Malheureusement, du fait de son design, cette machine ne donne pas une impression de grande robustesse, tandis que ses caractéristiques physiques (33,5 X 28,5 X 4,7 cm pour 3,4 kg avec son transformateur) en font un portable lourd et encombrant : trois raisons d’hésiter à l’emporter en déplacement. Ce qui est regrettable car, par ailleurs, son autonomie de 4 heures apparaît satisfaisante.
Réservé aux périphériques USB
Lors de nos tests, le Presario 14-XL250 s’est bien comporté. Il affiche des résultats supérieurs à ceux obtenus par le ThinkPad i Series 1200, d’IBM, équipé seulement, il est vrai, d’un processeur Celeron 500. Les performances de cette machine de Compaq sont homogènes : aucun sous-ensemble (disque dur et dispositif graphique) n’est à la traîne. On passe d’un logiciel à l’autre sans temps mort. De plus, l’écran de 14,1 pouces à matrice active est lumineux et lisible. Cependant, la puce graphique, qui utilise 8 Mo pris sur la mémoire vive, ne permet pas d’exécuter les jeux en 3D récents avec assez de fluidité. Le disque dur est véloce, mais ses 6 Go risquent de se révéler vite insuffisants pour un collectionneur de fichiers MP3, lesquels finissent par occuper beaucoup d’espace disque. Compaq a doté son Presario de nombreux boutons afin de faciliter sa prise en main. Trois touches d’accès direct à Internet sont disponibles (ouverture du navigateur, de la messagerie et accès au portail de Compaq) et peuvent être reconfigurées. L’utilisateur dispose également de boutons commandant le défilement horizontal et vertical des pages affichées. Dommage que ceux qui sont disposés autour de la tablette sensitive soient si peu pratiques. Il faut impérativement prévoir d’ajouter une souris pour pouvoir travailler confortablement. Attention : cette dernière devra se brancher sur l’un des deux ports USB du portable, car celui-ci n’est équipé d’aucune interface série. Comme il ne comporte pas non plus de port parallèle, les possesseurs d’une imprimante fonctionnant avec une interface de ce type devront changer de modèle.
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