- Prenez la clé des ondes
- Comment nous les avons testées
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
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Depuis quelque temps, la technologie de transmission sans fil Wi-Fi équipe les ordinateurs portables récents. Mais les PC de bureau – tout comme les anciens portables – en sont encore le plus souvent dépourvus.
Une solution peu onéreuse
Les constructeurs partent du principe qu’un ordinateur de bureau n’est pas destiné à bouger et n’a donc pas besoin de Wi-Fi ; sa prise filaire Ethernet doit lui suffire. Mais ont-ils pensé que les box tout-en-un sont équipées à la fois d’Ethernet et du Wi-Fi, même si c’est parfois en option ?Or le point d’accès à Internet se situe souvent dans le salon, là où la box réceptionne aussi la télévision et sert de magnétoscope numérique.Quant au PC, il ne se trouve pas forcément dans la même pièce, et tirer un câble jusqu’à lui n’est pas toujours évident. La clé USB Wi-Fi constitue alors le moyen le plus simple de le connecter à son petit réseau, et donc à Internet.C’est aussi une solution peu onéreuse puisque les huit clés que nous avons sélectionnées coûtent entre 30 et 50 euros. On peut même les trouver moins chères sur Internet. Autre avantage des clés Wi-Fi : elles sont discrètes et très faciles à installer. Une simple prise USB suffit, pas besoin de démonter le PC. Il ne reste plus ensuite qu’à installer le logiciel livré pour se connecter au réseau… Du moins avec Windows XP. Car, avec Vista, il en va tout autrement : aucun constructeur ne fournit le pilote adéquat. Il faut le télécharger sur son site Web… quand il existe ! Seuls Olitec, Netgear, Bewan et Linksys en proposent un.Pour les autres, il faudra s’accommoder des pilotes de Windows XP. Ils fonctionnent certes parfaitement avec Vista, comme a pu le vérifier notre laboratoire lors de ces tests, mais un petit message d’erreur apparaît parfois au démarrage. Rien de grave puisqu’il se révèle sans conséquence sur le fonctionnement de la clé, mais c’est horripilant. Dans tous les cas, il faudra connaître les caractéristiques de votre connexion Wi-Fi pour vous connecter à votre réseau. Ces informations sont indépendantes de la clé, mais dépendent du point d’accès Wi-Fi – l’endroit où se connectent les PC. Il s’agit le plus souvent d’une box avec Wi-Fi intégré ou d’un routeur. En particulier, si le réseau est protégé par une clé (WEP, ou plus rarement WPA), il vous faudra saisir cette dernière dans le logiciel de la clé Wi-Fi. C’est là qu’entre en jeu la qualité des interfaces, c’est-à-dire des logiciels permettant d’effectuer les réglages. En la matière, Linksys règne en maître absolu avec une interface on ne peut plus claire pour le néophyte. On lui parle avec des mots compréhensibles, le jargon technique étant limité à l’essentiel. A l’opposé, D-link se contente d’utiliser l’interface par défaut de Windows, sans aucune personnalisation ni simplification.
Le composant ne fait pas tout
Notez que certains FAI (fournisseurs d’accès à Internet) proposent parfois un CD d’installation du Wi-Fi qui simplifie la configuration du logiciel. Il vous suffit alors d’insérer le disque et de vous laisser guider par son assistant, qui créera la connexion à votre place.A l’utilisation, notre laboratoire a relevé des mesures de performances assez équivalentes d’une clé à l’autre. Seule la DWL-G122 de D-link n’est pas à la hauteur, avec des débits bien inférieurs à la moyenne. Ses meilleurs résultats sont équivalents à ceux des moins bonnes clés. Elle plafonne à 12,8 Mbps, là où les autres atteignent jusqu’à 16,8 Mbps. Voilà de quoi justifier un petit 4,7/10 en la matière.Pour analyser plus finement ces résultats, notre laboratoire a démonté les clés pour connaître le type de composant soudé à l’intérieur. Et là, surprise ! C’est un Ralink RT2571 qui équipe les trois quarts des clés de ce comparatif, dont notre vainqueur… et notre lanterne rouge ! Preuve que le matériel ne fait pas tout. Encore faut-il que les constructeurs sachent l’intégrer avec soin.
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