L’iPod touch n’est pas un baladeur. Désolé pour ceux qui le croient encore. L’iPod l’a été de sa naissance, en octobre 2001, jusqu’au mois de juillet 2008. Un week-end et 10 millions d’applications plus tard, l’iPod touch était devenu un peu plus qu’un baladeur qui surfe. Au fil des années et avec l’arrivée de plus en plus de choix, le touch est devenue une console portable, au point d’inquiéter d’ailleurs Nintendo, notamment.
Avant de voir ce qu’il donne avec la musique et en autonomie vidéo, notamment, il semble intéressant de répondre à deux questions. L’iPod touch de 6e génération est-il une bonne console de jeux ? Fait-il aussi bien que l’iPhone 6 ? Et avant toute chose fait-il beaucoup mieux que son aîné ?
iPod touch 6G, loin devant
Un peu délaissé l’iPod touch avait été mis à jour a minima l’année dernière. Il est donc assez facile de concevoir que le nouvel iPod touch est bien plus puissant que son prédécesseur.
L’iPod touch 5G sorti en 2014 embarquait un processeur Apple A5 – introduit avec l’iPad 2 en… 2011. Autant dire qu’il n’était pas forcément à son avantage. De plus, il n’était équipé que de 512 Mo de mémoire vive. L’iPod touch de sixième génération, annoncé la semaine dernière, est lui doté de la dernière puce maison d’Apple, l’A8, et double la capacité de mémoire vive, à 1 Go.
D’après nos tests, le ratio est conséquent, impressionnant, colossal ! Selon Geekbench 3, la partie processeur du nouvel iPod est environ 530% plus performante, tandis que la puce graphique atteint un « orbital » 844 % avec 3D Mark (Ice Storm Unlimited). Si vous hésitiez à changer votre iPod touch, n’hésitez plus, le saut en avant est un bond !
Duel entre l’iPod touch et l’iPhone 6
En revanche, face à l’iPhone 6, l’iPod touch 2015 marque légèrement le pas. On enregistre ainsi une différence d’environ 15% avec Geekbench 3, entre le nouveau baladeur et le dernier des smartphones Apple, en faveur de ce dernier.
La raison principale qui explique cette différence est que le processeur de l’iPod – identique sur le papier – est légèrement sous-cadencé à 1,1 GHz contre un peu moins de 1,4 GHz pour le dernier iPhone.
Pour autant, cette différence de fréquences devrait avoir un impact bénéfique sur l’autonomie, que nous allons nous empresser de mesurer, et n’est finalement pas véritablement handicapante en terme de jeux. Pourquoi ? Simplement parce que la puce graphique même moins rapide n’a besoin de servir qu’une dalle de 4 pouces avec une résolution de 1136×640 pixels (à 326 ppp) tandis que l’iPhone 6 affiche un écran de 4,7 pouces et 1334×750 pixels.
Cette petite différence permet en quelques occasions à l’iPod touch de faire un peu mieux que l’iPhone 6. Avec l’outil de tests Basemark, le touch affiche ainsi un mieux de 3,6%, rien de significatif, mais suffisamment pour dire que le baladeur d’Apple est tout à fait apte à vous permettre de jouer.
Pour ceux que l’iPad mini rebute un peu car il est trop gros pour jouer dans les transports en commun, par exemple, le touch 6G est un bon prétendant pour devenir une nouvelle console très portable.
D’autant que l’écran est toujours lumineux et bien défini. On lui reprochera juste de ne mesurer que 4 pouces de diagonale. Preuve qu’on s’habitude vraiment vite aux grandes diagonales de nos smartphones.
Et puis, bien sûr, pour compenser l’absence de boutons physiques, les gamers puristes se tourneront certainement vers de petites manettes Bluetooth. Mais il faut bien avouer que pour les jeux bien pensés pour les iDevices ou ceux exigeant moins de précision, les accéléromètres et la réactivité du tactile suffiront.
La question du prix
Reste une dernière question, celle du prix. Après avoir les avoir baissés en 2014, Apple a augmenté à nouveau ses tarifs en 2015. Disponibles en 16, 32, 64 et 128 Go, l’iPod touch affiche des prix respectifs de 239 euros, 289 euros, 369 euros et enfin 489 euros. Cela paraît un peu cher. Si on le compare à certains smartphones sous Android. Ou si on jette un œil aux New 3DS désormais vendues environ 160 euros et vers les PS Vita qui atteignent 170 euros. N’en demeure pas moins que le catalogue de jeux sur l’App Store est colossal et que l’iPod touch n’est pas qu’une console de jeu.
Il a en fait, à nouveau, tout d’un iPhone… Certes allégé de sa connectique 3G/4G, mais du coup libéré de tout abonnement. Et puis, c’est aussi un baladeur audio/vidéo, mais ça, c’est une autre histoire…
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