D’ordinaire, nous ne testons pas les PC ultraportables hybrides pour les pros, mais avec ce modèle, nous avons fait une exception. D’une part parce que, selon nous, ce HP Elite Dragonfly ne séduira pas seulement une clientèle professionnelle, d’autre part parce qu’il nous a tapé dans l’oeil.
Précisons tout de suite qu’acheter cet hybride 13,3 pouces est possible dans quelques points de ventes. Vous le trouverez surtout sur le site de HP, dans deux déclinaisons principales, l’une en Core i5/8 Go/256 Go et l’autre en Core i7/16 Go/512 Go.
La version du Elite Dragonfly que nous avons reçue en test est la première, commercialisée aux alentours de 1800 euros. C’est le prix d’un très bon ultraportable grand public chez Dell (XPS 13), Lenovo (Yoga C940 voire ThinkPad X1) ou même dans les gammes plus grand public de HP (Spectre et Envy).
Une configuration qui date d’hier
Le tarif est élevé et pourtant, cet Elite n’a pas une configuration à la pointe : Intel Core i5-8265U de 8e génération, 8 Go de mémoire (LPDDR3) et 256 Go de SSD constituent le trio principal. Il n’y a que le module Wi-Fi 6 qui le place dans son temps, tout comme les deux prises Thunderbolt 3.
On sent là l’empreinte du monde pro : un choix de composants ayant fait ses preuves, compatibles avec de nombreuses certifications de sécurité professionnelles – tant logicielles que matérielles.
À voir aussi : la fiche technique complète du HP Elite Dragonfly
En main, pas de doute, la légèreté se ressent tout de suite. Le contact avec le revêtement en alliage de magnésium est très agréable et la couleur bleu nuit lui va à merveille (mais adore les traces de doigts !).
On rappellera au passage que les charnières permettent à l’écran de faire une rotation complète autour du clavier. Ainsi, le Dragonfly s’adapte à toutes les situations. On peut l’utiliser comme un PC portable, une tablette ou le mettre en position de présentation, écran tourné vers soi et les touches du clavier, reposant contre la table (voir la première illustration).
De premiers résultats de test très inattendus
Nous sommes encore en train d’éprouver le Dragonfly, mais les quelques tests que nous avons déjà pu mener nous donnent une bonne idée des prestations de la machine.
- À commencer par… l’écran 13,3 pouces tactile à bords fins.
Sa définition Full HD est parfaite pour travailler. On note la présence du filtre de confidentialité (HP Sure View G3) à activer d’un simple raccourci clavier afin de préserver les documents sensibles de la vue des petits curieux.
Après quelques mesures, c’est le choc. Cet écran atteint presque les 1000 cd/m2 en moyenne maximale. Oui, la luminosité grimpe à 995:1 et nous avons reproduit nos protocoles plusieurs fois pour être sûrs que nous ne nous étions pas trompés. C’est une première.
Le taux de contraste du Dragonfly est aussi très élevé : 2436:1. Là encore, c’est une valeur que nous n’avions pas encore vue sur les PC portables, dalles OLED de machines Asus ou Dell mises à part.
- Ensuite, nous avons mis sa batterie à l’épreuve.
En scénario d’utilisation polyvalente, le Dragonfly met tout le monde d’accord avec plus de 13 heures d’autonomie. À l’heure où nous écrivons ce texte, il est en train de streamer une vidéo en boucle depuis un certain temps et ne donne toujours pas de signe de fatigue. Impressionnant.
- Passons au chapitre des « Performances ».
Le Dragonfly obtient un assez bon 7/10. Son handicap ? La partie graphique de son processeur Intel. Il est clair qu’en comparaison avec les contrôleurs 3D présents dans les tout derniers processeurs Ice Lake, les anciens ne tiennent plus du tout la route.
- Terminons avec nos premières impressions sur le confort d’utilisation.
Tout comme le touchpad, le clavier est très agréable à parcourir du bout des doigts. Les touches sont bien proportionnées, rétroéclairées et il y a une impressionnante collection de raccourcis qu’on n’a pas l’habitude de trouver sur des machines grand public. Par exemple, deux touches servent à décrocher et raccrocher dans une conversation Skype.
On note aussi la petite glissière qui masque la caméra. Ou encore la touche qui désactive les micros. Deux équipements qui viennent s’ajouter à l’arsenal de confidentialité déjà composé par le filtre écran intégré, mentionné plus haut, et un lecteur d’empreintes digitales.
Nos premières impressions sur le HP Elite Dragonfly s’achèvent sur un bilan très positif. Nous attendrons toutefois que nos tests soient complètement terminés pour nous faire un avis ferme et définitif.
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