Guaranty City sort du giron de l’incubateur Kangaroo Village, qui réalise ainsi la première opération du genre depuis sa création. La start-up, spécialisée dans le packaging de produits d’investissement destinés aux banques ou traders en ligne, est rachetée par l’institution financière américaine Gen Re Securities pour un montant non dévoilé.” Cela nous permet d’être financièrement autosuffisants, affirme Philippe Hayat, PDG de la structure d’incubation. Grâce à cette somme, nous pourrons être financés jusqu’à la fin de l’année 2002, tout en continuant d’accueillir de nouvelles start-up. A ce rythme, nous n’aurons pas besoin de lever de nouveaux fonds. “Créée au printemps 2000, Kangaroo Village incube encore quatre start-up : Visual Friendly, Cariocas, Zencod, une place de marché B-to-B dans le domaine de la finance, et le dernier venu, Zencod. “En tout, nous avons déboursé 2,5 millions de francs en liquidités depuis le début. Le plus gros de nos participations consiste en services d’accompagnement”, précise Philippe Hayat. En fonction de ces services, de la durée d’incubation et de l’avancée du projet au moment de l’incubation, il en coûte aux start-up entre 15 et 30 % de leur capital.Contrairement aux intentions énoncées par les fondateurs au lancement de la structure, Kangaroo Village ne tient que très peu le rôle d’investisseur, ou seulement à l’amorçage. Depuis, l’incubateur a préféré se muer en leveur de fonds. Peut-être pour ne pas prendre trop de risques avec les 25 millions de francs levés en un an. Il faut dire que le contexte n’est pas très propice aux incubateurs qui cherchent de l’argent.
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