Cette nouvelle mouture se tourne résolument vers la production de contenu en ligne. Il supporte en entrée une longue liste de caméscopes au format DV (le plus léger), et l’exportation vers les formats Windows Media, RealMedia, QuickTime, Mpeg-1 et MP3 ?” via une édition spéciale du logiciel Media Cleaner, de Terran Interactive ?” est réalisée en une seule opération.Le montage lui-même est jalonné de marqueurs, qui servent au chargement automatique de pages Web à un moment précis de la lecture. Un cadre de commentaire est mis à jour, tandis que la lecture vidéo se poursuit dans un autre cadre de la même page. Premiere 6.0 tourne indifféremment sur Mac OS et Windows.Côté matériel, le Mac est apparemment favorisé, puisque les machines G3 et G4 sont équipées en standard de connexions FireWire.
Sous Windows, le PC doit être spécialement équipé d’une carte IEEE 1394 ?” équivalent de FireWire ?”, compatible avec la norme OHCI (Open Host Controller Interface), qui permet aux périphériques DV de fonctionner avec Windows.Le choix d’une carte à moins de 1000 francs ?” telle la Studio DV, de Pinnacle, avec laquelle Premiere 6.0 est compatible ?” est possible. Cependant, un produit bon marché ne permettra pas la réalisation d’effets spéciaux en temps réel.
Le PC avantagé
Il est donc préférable de faire appel à des cartes vidéo spécialisées (de 6 000 à 8 000 francs) ?” telles la RT 2000 de Matrox ou la DV500 de Pinnacle ?”, dont l’accompagnement logiciel comprend, d’ailleurs, Premiere. Ces cartes finissent par donner l’avantage au PC, s’avérant souvent supérieures au Mac pour le rendu temps réel et la diminution du temps de production.Neuf minutes de vidéo nécessitant 2 Go de disque, il convient de prévoir un disque de 20 Go au minimum ?” qui plus est, rapide, pour permettre l’acquisition d’images. Un vidéaste amateur peut se satisfaire d’un disque Fast IDE à 7 200 tours ; un professionnel choisira plutôt des disques Ultrawide SCSI.Pensant aux entreprises et aux semi-professionnels, Adobe a simplifié l’interface de Premiere, qui reste cependant technique.
Le logiciel n’a pas l’interactivité de produits presse-bouton grand public, comme Studio DV, de Pinnacle, qui guide l’utilisateur, mais dont les fonctionnalités sont limitées.Le traitement du son est fortement amélioré. Il est ainsi possible d’effectuer des essais de mixage audio tout en visionnant la séquence vidéo. Aux trois fenêtres traditionnelles des logiciels de montage ?” gestion des séquences (chutier), visualisation et fenêtre de montage proprement dite (timeline) ?”, Premiere 6.0 ajoute un ” storyboard “, utile aux débutants. Ce dernier sert à créer rapidement un prémontage. Il permet aussi de modifier les points d’entrée et de sortie des plans et de dégrossir le travail. Une suite de séquences peut ainsi être envoyée automatiquement du storyboard à la fenêtre de montage.
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