C’est la première fusion entre “historiques” des télécoms. Une première en Scandinavie. Deux monopoles d’État, le Finlandais Sonera et le Suédois Telia, ont décidé de fusionner pour attaquer en position de force le marché réputé juteux de la 3G (téléphonie mobile de troisième génération). Telia sera l’actionnaire majoritaire de ce rapprochement avec 64 % des parts. Il est vrai que le rapport de force lui était favorable avec un chiffre d’affaires trois fois plus élevé. L’État suédois (70,6 % du capital de Telia) et l’État finlandais (52,8 % du capital de Sonera), ont chacun promis de réduire leur participation dans un délai de cinq ans. Cette fusion constitue un aboutissement, après un premier échec de rapprochement il y a presque deux ans. Telia/Sonera généreront ensemble un chiffre d’affaires de 9 mil-liards deuros et seront à la tête de 34 000 salariés. À deux, Telia et Sonera sont désormais numéro 1 en Scandinavie et dans les pays baltes. Ce que confirme à sa manière Lars-Eric Petersson, le président de Telia : il considère cette transaction comme une “étape majeure”dans la consolidation du secteur.
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