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Premier contact avec la tablette Toughpad 4K de Panasonic

Présentée lors du CES 2014, la tablette géante ToughPad 4K de Panasonic a fait un détour par la Rédaction. Précisons qu’il s’agit d’un prototype ardoise que nous avons eu en main. Voici nos premières impressions sur ce produit étonnant.

Panasonic frappe fort avec cette tablette ToughPad. C’est un étonnant modèle de 20 pouces de diagonale, qui embarque un écran ultra haute définition : 3840 par 2560 pixels ! Avec son poids de 2,3 kilos et ses dimensions XXL, ce n’est pas vraiment l’ardoise idéale à emporter avec soi dans un sac à dos. Néanmoins, vu ses caractéristiques techniques et la surface d’affichage disponible, on ne peut s’empêcher de penser à toutes les applications qui pourraient vraiment tirer parti de ce type d’appareil. Des projets d’architecture sur logiciel spécialisé, aux simulations diverses (maquillage virtuel, 3D, etc.), en passant par les retouches photos, la réalisation de story board ou l’observation d’imagerie médicale… le choix ne manque pas ! Pour les pros tout du moins, pour l’instant.

Car, ne vous y trompez pas, avec un prix annoncé de 6000 dollars (soit 4500 euros environ), ce n’est pas la tablette de Mr tout le monde ou de Mme Michu. Cela se sent nettement dès la première prise en main de la tablette : le boîtier en magnésium durci et protégé (à l’image des PC portables Toughbooks du constructeur) et très bien fini. Bon point, ce dernier est assez fin (1,5 cm).
Enfin, tout comme ses cousins durcis, la tablette résisterait à des chutes de faible hauteur. Si nous n’avons pas pu vérifier, prototype oblige, il nous tarde d’éprouver le produit final…

Une grande et belle dalle « 4K »

L’élément central de la tablette, l’écran tactile de 20 pouces, est magnifique. Il exploite la technologie d’affichage IPS pour avoir des angles de vision très ouvert. Le rétroéclairage, quant à lui, est suffisamment puissant pour que les photos et les vidéos ressortent très bien. Peut-être même trop bien : les couleurs sont un peu trop flatteuses à notre goût. En tout cas, c’est un régal pour les rétines.
Revers de la médaille, le grossissement de l’interface de Windows doit être poussé au maximum pour que les caractères restent lisibles. Mais, même comme cela, c’est tout de même un peu juste lorsqu’on utilise la tablette pendant plusieurs heures. Pour l’analogie, on a l’impression de voir Windows 8.1 en Full HD sur un écran de 10 ou 11,6 pouces…

Cliquez ici pour voir la vidéo de la tablette Panasonic ToughPad 4K

Une tablette à gros moteur

La Toughpad 4K se décline en deux versions : les modèles Performance et Standard. La première est pensée pour les professionnels de l’image et de la vidéo, car elle est équipée d’un processeur Intel intégrant des services pros (Core i7-3687), de 8 Go de mémoire vive, de 256 Go de SSD et d’une carte graphique Quadro K1000M qu’on trouve plus généralement dans les ordis de montage vidéo.
Dans la seconde, celle que nous avons eue en main, c’est un processeur grand public d’Intel qui est à la manœuvre, (Intel Core i5-3437U), épaulé lui aussi par 8 Go de mémoire. La quantité de SSD ne change pas non plus. En revanche, la carte graphique est une GeForce GT 745M. Un modèle milieu de gamme tout à fait capable de décoder des vidéos en Ultra HD.

Des accessoires pour la mettre en valeur

La connectique de la tablette est relativement limitée (une prise USB 3, une prise casque, lecteur de carte mémoire, Wi-Fi, Bluetooth). Mais, pour pallier ce problème, Panasonic propose une station d’accueil. Celle-ci est équipée de plusieurs prises USB 3 et d’un pied qui vous permet d’incliner l’ensemble vers l’arrière. Nous ne l’avons pas eu, tout comme le stylet qui permet de dessiner ou de faire du pointage de précision sur la tablette. Parmi les autres accessoires annoncés pour la Toughpad, un kit de montage mural VESA sera disponible, tout comme une batterie supplémentaire, une sacoche taillée sur mesure. Pour le moment, nous n’avons pas leurs prix.

Au final, notre premier avis sur cette grande tablette Toughpad 4K de Panasonic est net : elle est très alléchante ! Pour le grand public, l’intérêt n’est pas du tout évident voire -soyons francs- inéxistant. En plus d’être inabordable, cette ardoise prend une place folle et ne remplace ni un PC fixe, ni une télévision. Mais, pour les pros, les possibilités d’utilisation et d’intégration sont pléthoriques. Espérons simplement que Panasonic améliorera la consommation énergétique de la tablette car le prototype ne tenait que 45 minutes maximum sur batterie…

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Aymeric Siméon