Plus que dans bien d’autres domaines, l’informatique balaie le très grand (pensons, par exemple, au volume total de données mondiales accessibles par Internet) comme le très petit (l’écartement des pistes électroniques d’un microprocesseur n’est plus que de 0,13 micromètre).Elle est donc utilisatrice des préfixes multiplicateurs et diviseurs (souvent d’origine grecque) d’unités diverses, notamment des suivants :Préfixes multiplicateurs :
Kilo (k) 1000 fois
Méga (M) 1 million
Giga (G) 1 milliard
Téra (T) 1000 milliards
Péta (P) 1 million de milliards (un billion en France)
Exa (E) 1 milliard de milliards (un trillion en France)Préfixes diviseurs :
Micro (µ) 1 millionième
Nano (n) 1 milliardièmeUne particularité propre à l’informatique est à noter dans l’emploi des préfixes multiplicateurs.En effet, ces préfixes et leur valeur ont été conçus dans le cadre de notre système de numération décimal habituel, et ils sont fondés sur les puissances de 10. Or, le fondement de l’informatique et de ses unités de base, le bit et l’octet, est le système de numération binaire. Les nombres ” ronds ” ne correspondent donc pas aux mêmes valeurs.Lorsqu’ils sont utilisés avec le bit, l’octet ou les unités qui en sont dérivées, notamment lunité de débit de transmission de données, le bit par seconde (bit/s), ces préfixes multiplicateurs représentent donc un coefficient légèrement différent du coefficient décimal habituel, cette fois-ci fondé sur les puissances de 2 les plus proches.Ainsi, le préfixe kilo ne représente pas un coefficient de 1000 (10 puissance 3), mais de 1024 (2 puissance 8). Le préfixe méga ne multiplie pas par 1 000 000, mais par 1 048 576 (2 puissance 16). Le préfixe giga correspond à un coefficient de 1 073 741 824 (2 puissance 24) et non de 1 milliard, et ainsi de suite.Dans la plupart des cas, la perception de cette nuance est toutefois inutile.
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