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Precision M90, de Dell

La configuration joue la carte du confort et de la puissance, et permet ainsi d’exécuter les applications graphiques les plus exigeantes.

Dernière-née des stations de travail portables de Dell, la Precision M90 joue la carte du confort et de la puissance. L’architecture Core Duo d’Intel couplée à une carte nVidia Quadro FX2500M (512 Mo) et 2 Go de
DDR2-SDRAM permet d’exécuter les applications graphiques les plus exigeantes. La station est d’ailleurs certifiée pour de nombreuses applications de CAO telles Catia de Dassault, Pro/Engineer de Spring Technologies, SolidWorks de l’éditeur éponyme,
ou encore de dessin telle Maya 7.0 d’Alias.Son écran 17 pouces garantit, quant à lui, une excellente qualité d’affichage, comme en témoignent les mesures de luminosité. Le constructeur s’appuie par ailleurs sur un disque dur Hitachi 7 200 tr/min, dont le
taux de transfert et le débit mesurés (respectivement 15,1 ms et 35,6 Mo/s) apparaissent dans la moyenne haute pour cette catégorie de matériel. En revanche, la capacité du disque n’excède pas 60 Go, un minimum requis compte tenu des
besoins importants des graphistes en matière de stockage.Autre reproche, sur le plan ergonomique cette fois, l’absence de pavé numérique est d’autant plus regrettable que le format du châssis (39,2 x 28,2 x 4,58 cm) s’y prête sans problème. Sur le plan des performances
graphiques, la station de Dell laisse dubitatif dans la mesure où elle ne tire que partiellement parti de la carte graphique de nVidia.La carte, qui se révèle la plus puissante théoriquement, remplit parfaitement son rôle lors des tests effectués avec Maya .0 d’Alias, mais les résultats obtenus avec Cinebench et SPECviewperf 9.0 sont en retrait
(16 % et 6 %) par rapport à ceux obtenus avec la nVidia Quadro FX1500M de la station HP, plus ancienne… La raison la plus plausible proviendrait de l’intégration de la plate-forme nVidia ou des pilotes.Sur le plan de l’équipement, là encore, le constructeur rend une copie soignée. La Précision est notamment la seule à bénéficier d’un port DVI simple, sans double lien. Reste que ce port simplifie la connexion à un
vidéoprojecteur. La connectique est à même d’assurer une évolutivité avec l’environnement extérieur même si l’on peut regretter l’absence d’interface Bluetooth, mais surtout de port PC-Card. Le confort toutefois pèse lourd puisque la station atteint
4 kg batterie incluse.Ce qui en fait une station plus transportable que portable, d’autant que son autonomie, inférieure à 2 heures et 30 minutes, impose le recours quasi systématique à l’adaptateur secteur lors des déplacements.

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Rémi Langlet