Les mots internet, e-commerce et autres “e-“ sont-ils à bannir de toute expression publique si l’on tient à son image de marque et à son cours de Bourse ? Pas nécessairement, si l’on en croît les sages dirigeants de Pechiney, peu suspects de céder aux sirènes de la net économie. Narguant les oiseaux de mauvais augure, Pechiney affirme sa stratégie e-business et compte réaliser 450 millions d’euros de commandes en ligne d’ici à la fin 2002 et générer en rythme annuel 10 % de son chiffre d’affaires par ce canal. Utopique, Pechiney ? Tout au plus pragmatique et rationnel. Avec un investissement de 5 millions d’euros, le groupe a développé 4 portails avec une économie de 10 % sur les coûts transactionnels. Que dire de General Electric qui vient de vendre son expertise de concepteur de place de marché à un fonds de pension pour 826 millions d’euros en plein marasme boursier ? On ne peut légitimement pas suspecter les fonds de pension de naïveté. Cette transaction, comme la détermination de Pechiney, donnerait matière à réfléchir à tous ceux qui se détournent des NTIC de façon aussi déraisonnée quils les ont encensées ces dernières années.* rédacteur en chef adjoint
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