En 1991, coup de tonnerre dans le monde de l’informatique : Apple et IBM, que tout opposait jusque-là, s’allient avec Motorola pour produire un microprocesseur de type Risc baptisé PowerPC.Fondé à l’origine sur l’architecture Risc des processeurs équipant les premières machines Risc d’IBM, le PowerPC bénéficie ensuite de développements propres sur le site SDC d’Austin (Texas), créé par les trois partenaires.Cette initiative vient à point pour Motorola, dont la famille de processeurs 68000 manquait désormais de perspectives d’évolution. Elle permet également à Apple de lancer ses nouveaux Macintosh, baptisés Power Macintosh. IBM est finalement le moins concerné des trois partenaires et décide en 1996 d’abandonner l’utilisation de ce processeur, sauf pour ses machines Unix
AIX.La famille PowerPC a donné naissance à plusieurs modèles successifs de processeurs : 601, 603, 604, 750 (G3) et 7400 (G4) et l’intégralité de la gamme Apple Macintosh fait encore appel à elle, comme un certain nombre de machines Unix.Malgré une cadence d’horloge moins élevée que celle des familles concurrentes (Intel Pentium, clones AMD et dautres marques), la puissance de ces processeurs est globalement équivalente à celle de leurs homologues.
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