Distancé par les nouvelles générations d’outils de développement Java ou C++, PowerBuilder, qui exploite un L4G propriétaire (le PowerScript), continue d’évoluer. Sybase n’oublie pas son parc installé d’environ 400 000 sites et prend en compte, avec cette version 8, les derniers standards du développement web, en l’occurrence J2EE et les Enterprise JavaBeans. Si PowerBuilder 8, L4G oblige, ne crée pas d’EJB, il peut cependant y faire appel et les exécuter par l’intermédiaire d’objets Corba, sans passer par l’écriture de pages de codes comme dans la version précédente. Il fonctionne pour cela en conjonction avec EAServer, le serveur d’applications J2EE de Sybase (vendu séparément). Une solution unique qui s’explique par des besoins de compatibilité : EAServer est en effet le seul serveur du marché capable de faire fonctionner deux types de machines virtuelles, l’une Java et l’autre propre à Sybase. PowerBuilder présente en effet, et ce, bien avant Java, la particularité de générer du pseudo-code PowerScript, qui est ensuite interprété par la machine virtuelle maison.
Réutiliser le code des applications client-serveur
Les développements côté clients bénéficient aussi d’améliorations substantielles. PowerBuilder 8 intègre en effet deux autres logiciels de la gamme Sybase, PowerDynamo, un serveur de pages dynamiques et PowerSite, un éditeur HTML. Ils sont en mesure d’appeler directement, depuis des balises HTML, des méthodes PowerScript, de façon à réutiliser le code existant d’applications client-serveur antérieures.
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