Microsoft serre la vis. D’après un article de The Verge, pour qu’un constructeur de PC Windows puisse écrire que son produit est un « AI PC », il faudra désormais respecter un certain nombre de critères, déclare Intel.
Sans surprise, Microsoft demande aux OEM d’intégrer un NPU (Neural Processing Unit) ce composant des puces spécialisé dans les calculs nécessaires au bon fonctionnement des IA génératives. La firme de Redmond impose également que les PC possèdent les derniers CPU et GPU en vigueur. Mais plus étonnant encore : Microsoft aurait demandé aux OEM d’intégrer obligatoirement la touche Copilot à leurs claviers.
Démocratiser Copilot
Pour rappel, cette nouvelle touche, introduite en janvier dernier, est le premier changement de taille sur le clavier Windows depuis près de 30 ans. Elle devrait prendre place juste à côté de la flèche gauche du pavé directionnel. A priori, la pression de cette touche devrait déclencher le lancement de Copilot, et en particulier de sa fonctionnalité d’assistant vocal ou textuel. L’objectif pour Microsoft est net : démocratiser l’usage de sa suite de fonctionnalités IA auprès du grand public. Google est en train d’amorcer un changement similaire sur Android en remplaçant peu à peu Google Assistant par Bard.
Cela peut paraitre ridicule à première vue. On pourrait penser que la dénomination AI PC n’est pas des plus stratégiques, mais bien au contraire. L’IA générative est de toutes les présentations de nouveaux produits, dans toutes les bouches… un constructeur qui passerait à côté du logo « AI PC » risquerait de perdre un avantage décisif. Une situation d’autant plus ubuesque qu’Intel a déjà commencé à commercialiser des puces, les Core Ultra, intégrant un NPU.
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Source : The Verge
Faudrait déjà qu’on puisse avoir copilot en France.
Vu ce qu’il est capable de faire, et ce qu’il sera capable comme répondre à la voix pour lancer des tâches, ça me facilitera ma vie d’handicapé…