Parce que, c’est bien connu, les téléphones mobiles émettent des ondes susceptibles de gêner le fonctionnement des appareils électroniques. Selon deux études, une finlandaise, l’autre hollandaise, on a ainsi remarqué dans les hôpitaux, des modifications de réglage sur des respirateurs artificiels et des appareils d’injection automatique. La recommandation de ne pas approcher un téléphone mobile à moins d’un mètre d’un appareil médical semble donc justifiée. Quant à l’avion, selon l’université Carnegie Mellon, qui a étudié l’impact des ondes GSM sur 37 vols intérieurs aux Etats-Unis, elles sont susceptibles de déboussoler le GPS embarqué.Heureusement, les risques sont extrêmement faibles. Et ces deux dernières années, plusieurs pays ont allégé les interdictions qui pèsent sur les GSM. On peut désormais téléphoner dans les hôpitaux belges et anglais, sauf dans les blocs opératoires, en obstétrique et en réanimation. Dans les avions, on peut passer des coups de fil sur certains vols des compagnies Ryanair et Emirates. Mais uniquement sur les avions récents, étudiés pour mieux résister aux perturbations électromagnétiques et équipés d’une antenne relais miniature (une pico-antenne) qui capte les appels GSM intérieurs et les renvoie sur terre via un satellite. Située à quelques mètres des mobiles, elle fonctionne à faible puissance, au contraire des antennes terrestres.
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