Dans la troisième partie du film de Stanley Kubrick, 2001 l’Odyssée de l’Espace, le vaisseau Discovery One se dirige vers Jupiter. A son bord, une équipe de cinq scientifiques et un “ sixième membre ”, l’ordinateur HAL 9000. HAL, comme le révèle le roman écrit simultanément au scénario par Arthur C. Clarke, signifie Heuristically programmed ALgorithmic, ce qui a été traduit en français par “ Cerveau analytique de recherche et de liaison ”, afin de garder un prénom, CARL, comme acronyme.Dotée d’une intelligence artificielle très évoluée, capable de prendre des décisions, HAL est le cerveau et le système nerveux du vaisseau. Il contrôle tout grâce à des caméras. C’est d’ailleurs l’image que l’on garde de lui : cet œil rouge, fixe, qui scrute les moindres recoins de la navette. Au cours du voyage, HAL informe que l’antenne de communication avec la Terre est en panne. Deux astronautes sortent vérifier. C’est une erreur : HAL s’est trompé. L’ordinateur entreprend alors de tuer les astronautes. Le dernier survivant, David Bowman, “ Dave ” comme l’appelle HAL, parvient à débrancher les blocs mémoire de l’ordinateur et à le rendre inoffensif.A la sortie du film, en 1968, les fans de la première heure n’ont pas manqué de noter un détail : décaler d’un rang les lettres de HAL donne IBM, le nom du fabricant connu à l’époque pour ses ordinateurs centraux, de gigantesques ordinateurs d’entreprise. Le hasard est trop beau. La légende retient que le nom de HAL est un clin d’œil à IBM, même si Kubrick et Clarke ont toujours nié cette interprétation. Dans le roman qui suit, 2010 : Odyssey Two, Clarke fait même démentir l’un de ses personnages, le docteur Chandra, l’inventeur de HAL, de tout lien avec IBM
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