Qualcomm domine largement le marché des puces pour smartphone haut de gamme, avec son Snapdragon 8 Elite toujours favorisé par la majorité des constructeurs comparé à son principal concurrent, le Dimensity 9400. Mais cette domination quasi sans partage aurait un coût : le prix de sa dernière puce aurait grimpé de 20 % par rapport à la précédente, selon Android Police.
Et ça ne serait pas près de s’arrêter. D’après le journal coréen Kipost, le successeur du Snapdragon 8 Elite demanderait à son tour davantage d’argent aux OEMs (constructeurs de smartphones), ce qui pourrait aboutir à une hausse des prix des smartphones en bout de chaîne. On comprend dès lors la décision d’un Xiaomi, qui serait sur le point de commencer à produire ses propres puces.
Le comportement d’un Samsung s’explique aussi bien mieux à la lumière de ces informations. La firme coréenne alterne régulièrement entre des puces Exynos, conçues par ses soins, et celles de Qualcomm, généralement plus performantes, mais aussi plus chères. Sa dernière tablette haut de gamme, la Galaxy Tab S10 Ultra, fleuron de la marque, a même opté pour une puce MediaTek Dimensity 9300+.
Vers un gain de performances non négligeable
D’après le leaker Digital Chat Station, le Snapdragon 8 Elite V2 serait basé sur le procédé de fabrication de TSMC N3P, une version améliorée du 3 nm actuel. Cela permettrait d’accroître encore les performances et l’efficacité énergétique. Le spécialiste des fuites avance un nouveau gain de 20 % en performances, ce qui parait très bon après le gain de 40 % cette année.
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