Pourquoi le clavier physique de BlackBerry n’est pas mort

La nouvelle était attendue, elle a été confirmée hier 28 septembre par BlackBerry : l’entreprise ne fabriquera plus de smartphones. Mais cela ne veut pas dire que vous ne verrez plus de terminaux vendus sous cette marque en boutique. En Indonésie, une filiale du principal opérateur vient de signer un accord pour récupérer la licence BlackBerry. Elle pourra donc produire et vendre localement des smartphones estampillés de la célèbre mûre.

Si le désormais ex-fabricant veut recentrer ses efforts sur la conception logicielle et la vente de services, il ne s’interdit rien concernant les marchés occidentaux. En réalité, cette nouvelle stratégie a déjà été partiellement appliquée. Au début de l’été, le DTEK50 était annoncé. En réalité, il s’agissait d’un Idol 4 modifié, issu d’un partenariat avec le chinois TCL – qui possède la marque Alcatel. La dernière annonce d’un smartphone conçu par BlackBerry remonte donc à un an avec le Priv.

Selon les rumeurs autour du DTEK60, BlackBerry miserait sur un Idol 4S modifié. L’accord avec TCL pourrait donc être pérennisé pour les marchés européen et américain. Le partenariat avec l’opérateur indonésien ne laisse que très peu de marge de manœuvre au canadien concernant la conception des appareils. Mais BlackBerry devra approuver les nouveaux designs. On peut donc s’attendre à ce que les fabricants – TCL ou autres – conçoivent un ou plusieurs modèles équipés d’un clavier physique, qui séduisent encore le monde professionnel.

Malgré l’arrêt de la production du BlackBerry Classic en juillet dernier, les utilisateurs qui plébiscitent encore ce mode de saisie ne devraient pas rester orphelins, du moins tant qu’une demande significative existera. En revanche, il faudra certainement accepter de basculer vers un environnement Android.

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