Le gain de place dépend du type de fichiers que l’on souhaite compresser. Il est pratiquement nul avec une photo, beaucoup plus important avec un fichier Word.Il existe deux types de compression : sans perte et avec perte. Le format Zip, intégré à Windows, est sans perte : une fois décompressé, le fichier est strictement identique à l’original. C’est indispensable pour les fichiers bureautiques, de type Word ou Excel car un seul caractère, un seul chiffre erroné après décompression et le document est bon pour la poubelle. Le principe de la compression Zip est la suppression des répétitions. Ainsi chaque élément récurrent, comme une lettre qui revient plusieurs fois dans un texte, n’est stocké intégralement que lors de sa première apparition, ses répétitions étant remplacées par des renvois vers cette première occurrence. Cette méthode n’est efficace que lorsque le nombre de valeurs possibles est limité. C’est le cas avec un fichier texte : même en tenant compte des signes de ponctuation et DE caractères spéciaux, ce nombre ne dépasse pas 256. Les pixels d’une photo numérique, en revanche, peuvent prendre plus de 16 millions de teintes différentes. Difficile de trouver des éléments récurrents là-dedans ! C’est pourquoi un algorithme comme le Zip est quasiment inefficace pour la compression des fichiers image et son. Pour ces derniers, on utilise d’autres techniques de compression et d’autres formats : Jpeg pour les photos, MP3 pour le son, Mpeg pour la vidéo. Ce sont des formats avec perte, l’utilisateur est prêt à accepter une baisse de qualité d’image ou de son, si cela lui permet de stocker plus de fichiers et de les télécharger rapidement. Quant à “ zipper ” des fichiers Jpeg, MP3, et Mpeg, cela a peu d’intérêt puisqu’ils sont déjà compressés
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