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La taille de l’écran
Avec son écran tactile de 9,7 pouces (24,6 centimètres de diagonale), l’iPad offre un confort d’utilisation inégalé par rapport à son petit frère l’iPod Touch. Un journaliste d’Associated Press qui a assisté à la grand-messe de Steve Jobs le 27 janvier juge la surface du produit « très réactive ».
La tablette est donc idéalement conçue pour surfer sur Internet et offrirait un bon confort de lecture. Autre conséquence des dimensions de l’écran : le clavier virtuel est quasiment de la même taille qu’un clavier physique, ce qui permet de taper des messages avec plus de deux doigts.
Les 140 000 applications de l’App Store
Utilisant le même système d’exploitation que l’iPhone, l’iPad dispose de la pléthore d’applications conçues pour le téléphone d’Apple. Les jeux développés pour l’iPhone se mettent à l’échelle automatiquement. Les développeurs n’auront pas besoin de les adapter, si ce n’est pour permettre à leurs utilisateurs de profiter de la résolution supérieure de l’écran de l’iPad (1 024 x 768 points, contre 480 x 320 points sur l’iPhone).
En outre, ils pourront concevoir des applications spécifiques pour ce produit. Celle du New York Times, présentée mercredi 27 janvier lors du keynote, permettra de bénéficier d’une mise en page semblable à celle de la version papier du quotidien.
Un processeur de 1 GHz
Pour la première fois, Apple intègre à l’un de ses produits un processeur maison. L’Apple A4 a en toute logique été fabriqué par PA Semi, un concepteur de puces racheté par Apple en 2008. On peut espérer que le processeur remplisse en tout point le cahier des charges défini par la marque à la pomme. La puissance semble suffisante pour toutes les fonctionnalités de la tablette.
Un e-book avant tout
Le principal intérêt de cette tablette couleur réside dans son application pour lire les livres dématérialisés. Pour l’heure, la bibliothèque de l’iBook Store, la future plate-forme de téléchargement d’œuvres littéraires d’Apple, n’est pas très riche. Seuls quatre partenariats ont été signés avec des éditeurs américains (Harper Collins, Penguin, Simon & Schuster, Macmillan) et un avec Hachette Book Group (maison d’édition appartenant à Hachette Livres). Mais la présentation, comme toujours avec Apple, est léchée. Les ouvrages sont présentés comme s’ils étaient posés sur une vraie étagère. Le lecteur regarde les couvertures et tourne ensuite les pages du livre téléchargé d’un doigt sur l’écran tactile.
Un iWork tactile
La suite bureautique d’Apple (le traitement de texte Pages, le tableur Numbers et le logiciel de présentation Keynote) est intégrée à l’iPad. Elle dispose d’une interface tactile. On feuillette les documents, on zoome ou on cale une image du bout des doigts.
Les accessoires
Un keyboard dock (clavier avec support) permet de transformer l’iPad en notebook pour prendre des notes ou de le poser pour regarder une vidéo. En outre, l’accessoire offre des connectiques supplémentaires. On peut ainsi y brancher une batterie sur port USB ou utiliser une prise jack audio pour connecter l’iPad à des enceintes stéréo.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Quels sont les points forts de l’iPad qui pourraient faire la différence ? Exprimez-vous dans notre forum ci-dessous.
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