Facebook s’embourbe dans ses efforts de transparence. Le New-York Times a révélé vendredi qu’il avait renoncé à publier un rapport sur les liens les plus consultés sur sa plate-forme au premier trimestre aux États-Unis. Il faut dire que l’article le plus lu, émanant du Chicago Tribune, suggérait un lien entre un vaccin anti-Covid et la mort d’un médecin en Floride. Il a été vu par 54 millions de comptes Facebook aux Etats-Unis.
La direction de Facebook avait peur que cela nuise à son image. Elle a préféré publier le même classement, mais pour le deuxième trimestre, car il mettait en avant des résultats moins polémiques. Dans le même temps, elle avait publié son dixième rapport de transparence pour le deuxième trimestre 2021 qui tire un bilan très positif de sa lutte contre les contenus erronés.
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Une fois l’affaire révélée dans la presse, Facebook a assumé à moitié sa tentative de dissimulation. « Nous avons envisagé de publier le rapport (du premier trimestre) plus tôt cette année, mais comme nous savions l’attention qu’il susciterait, (…) nous voulions effectuer des réparations dans le système », a commenté un porte-parole de Facebook. Le groupe a fini par publier le texte et s’est engagé à réitérer l’opération tous les trimestres, en plus des statistiques sur la modération des contenus.
Ce faux pas intervient après une vigoureuse passe d’armes entre le président américain et le PDG de Facebook Mark Zuckerberg. Joe Biden avait estimé que Facebook et d’autres plates-formes « tuaient » des gens en laissant circuler de fausses informations sur la vaccination contre le Covid-19. « Les faits montrent que Facebook aide à sauver des vies, un point c’est tout », avait répliqué Mark Zuckerberg.
Sources : New-York Times, Facebook
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