Les plans de Volkswagen étaient bien plus représentatifs du secteur qu’on ne pouvait le penser. Après que le constructeur allemand ait évoqué la suppression de trois usines et 10 000 emplois, voilà que le jeudi 7 novembre, Nissan et Audi ont tranché, et décidé de se séparer respectivement de 9 000 et 4 500 employés. Dans des annonces séparées, les deux marques ont fait part de leur situation de crise et de leur nécessité de réduire la voilure, quitte à baisser la production de 20 % chez Nissan, qui annonçait être tombée en perte nette lors du dernier trimestre, rapportait Reuters.
Le PDG du constructeur japonais, Makoto Uchida, annonçait qu’il avait « également revu à la baisse les perspectives de ventes et de bénéfice d’exploitation pour l’ensemble de l’année et a annulé un objectif antérieur de bénéfice net ». Pour contribuer à l’effort, il divisait par deux son salaire, et revendait 10 % des parts de Nissan dans Mitsubishi. En tout, Nissan espère pouvoir économiser 3 milliards de dollars avec sa nouvelle réforme, pour « s’adapter à la réalité ». La production mondiale devrait désormais s’aligner avec le nombre de 5 millions d’unités, et sa masse salariale, quelque part autour de 126 580 travailleurs.
Du côté de chez Audi, Reuters déclarait que 4 500 emplois pourraient être supprimés, et ce, à compter du mois prochain. Ces employés ne seraient pas liés à la fermeture de l’usine de Bruxelles, dont la fermeture est actée et 3 000 emplois seraient touchés, mais occuperaient des postes dans la conception des nouvelles voitures et technologies, à savoir en tant qu’ingénieur ou de cadres chargés du développement. Pour que cette décision soit effective, il faudra encore que la marque négocie avec les différents représentants. Et hier soir, le président du conseil d’entreprise Jörg Schlagbauer tentait de calmer le jeu en déclarant que des licenciements n’auraient pas lieu avant 2029 et l’accord de maintien des emplois.
« En période de difficultés économiques, le comité d’entreprise et l’entreprise discutent des moyens d’éviter les licenciements économiques », déclarait-il, en qualifiant les informations publiées plus tôt dans la journée du jeudi 7 novembre comme étant des « rumeurs et spéculations ». Audi n’est pourtant pas étranger avec les réductions d’effectifs. Depuis 2019, un plan de départs volontaires était en place et vient de s’acheminer, avec à la clé, 9 500 postes en moins, sur les 54 000 que l’employeur compte en Allemagne. Chez Volkswagen, après des mois à chercher à faire taire les spéculations de suppression d’usine, le conseil d’administration du groupe est désormais prêt à fermer trois sites, licencier 10 000 employés, et réduire les revenus de 10 %.
En cause notamment, des ventes en baisse de 7 % sur un an, et une chute de plus de 63,7 % de son bénéfice net, limitant ses capacités d’investissement.
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Cela me fait penser à l’obligation de rénover thermiquement les logements sous peine d’être interdits de location: à l’ évidence la chose était impossible et ne sera pas appliquée. Pareil pour les voitures électriques: les délais sont intenables, les prix trop élevés, le remplacement de la batterie a un coût exorbitant et les gens ne sont pas chauds pour en acheter : donc là encore le délai ne sera pas tenu et renvoyé aux calendes grecques : Il faudra faire comme pour le nucléaire : inverser la vapeur à toute vitesse pour réparer les dégâts. Beaucoup de gâchis ,beaucoup de licenciements, des filières : automobiles, immobilier, détruites par des lobbys irresponsables. L’idéologie a depuis longtemps supplanté l’ intelligence.