Hier, les responsables d’ EMusic ont admis l’existence de discussions avec Napster. Déjà, la semaine dernière, Gene Hoffman, le PDG d’EMusic, n’avait pas caché son intérêt de récupérer les actifs de la jeune start-up. Il se disait notamment intéressé par la liste des utilisateurs de Napster sur laquelle figure aussi leurs adresses e-mails.Cependant, la décision des juges, vendredi dernier, de suspendre l’arrêt du site de Napster a compliqué les choses. Les dirigeants de Napster semblent moins pressés de liquider la société.
EMusic, de son côté, n’a pas vraiment les moyens de faire grimper les enchères. En juin dernier, la start-up avait du licencier près de 20 % de ses effectifs en vue de réduire ses coûts de fonctionnement.EMusic propose un abonnement mensuel, de 10 à 20 dollars en fonction du plan choisi, qui permet de télécharger un nombre illimité de fichiers MP3 parmi une collection qui en compte plus de 100 000. Cependant, la start-up na pas encore réussi à convaincre les grandes maisons de disques de distribuer une partie de leur catalogue sur son site. Ce qui pourrait expliquer en partie ses soucis financiers.
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