Tout le monde est d’accord, l’amende infligée par la Cnil à Google est dérisoire au vu des liquidités du groupe américain. Elle représenterait seulement 0,0003% de son chiffre d’affaires 2012.
Pour Viviane Reding, commissaire européenne chargée de la justice, cette peine est dérisoire. Pour la dame de fer de l’Europe, il faut durcir le ton avec des amendes de 2%, soit plus de 700 millions de dollars. La condamnation espagnole a été plus forte que celle de la Cnil avec une amende de 900 000 euros, encore très loin des exigences de l’Union Européenne.
La crainte de Mme Reding est surtout que Google considère qu’avec cette amende le problème est réglé.
De son côté, la présidente de la Cnil, Isabelle Falque-Pierrotin, estime que si l’amende n’est pas pénalisante, la publication d’un message annonçant la condamnation et ses raisons sur le site de Google l’est réellement. Selon elle, c’est même la raison pour laquelle l’américain a fait appel auprès du Conseil d’État. « C’est ce qui les gêne le plus », nous a-t-elle indiqué.
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