Certains appareils sont si petits qu’il est possible de les avoir toujours dans la poche, et de filmer en toute discrétion. Ces caméscopes miniatures présentent toutefois un inconvénient : leur prix est élevé.
Désormais, on peut parler de caméscopes de poche. Ils sont légers, 560 g au maximum, et compacts. Le DCR-IP7E, de Sony, est à peine plus gros qu’un paquet de cigarettes et la qualité de ses images égale celle des appareils plus volumineux. Seul handicap, l’autonomie est inférieure à celle des caméscopes de paume. Entre 52 et 75 minutes en moyenne, écran LCD allumé. Parmi les 5 caméscopes de poche de notre sélection, le zoom optique est d’au moins 10X. Au grossissement maximal, le stabilisateur numérique absorbe bien les vibrations, mais l’usage d’un pied est préférable. Le DCR-IP7E doit sa compacité à l’utilisation de cassettes MicroMV au format MPEG-2. Bien que l’appareil ait obtenu des notes correctes à l’issue de nos tests, nous ne pouvons le recommander, en raison de son prix élevé, plus de 2 500 euros (16 399 F), et du format spécial des cassettes qu’il utilise, incompatibles avec le format DV. Vendu 700 euros (4 592 F) de moins, le GR-DVP7E, de JVC, est plus convaincant. Il ne pèse que 40 g de plus que le modèle de Sony, et son encombrement est à peine supérieur.