C’est confirmé. Il n’y aura pas d’antivirus dans le futur Windows Vista. Et c’est dommage. Voilà plus d’un an que Microsoft tergiverse. Il a racheté un éditeur d’antivirus et un outil anti-espions. Il propose même un service de
diagnostic et de correction en ligne.Mais il laissait planer le doute quant à leur intégration en standard dans Windows Vista, qu’il définit comme ‘ son système d’exploitation le plus sécurisé jamais réalisé ‘. L’affaire est
tranchée. L’antivirus sera vendu à part… pour éviter les foudres de la commission antitrust.Pourtant, s’il est un composant qui devrait figurer dans Windows, c’est bien l’antivirus ! Non pas que l’on souhaite la mort de Symantec, McAfee et consorts. Mais l’antivirus se justifie plus qu’un traitement de textes (Write), un
logiciel de montage vidéo (Movie Maker), ou de télécopie. Tous incorporés à Windows sans que nul ne s’émeuve.La menace d’un procès antitrust est même la plus mauvaise excuse quand on parle de sécurité. Car Microsoft a confirmé que Vista embarquera l’anti-espions Windows Defender et un pare-feu amélioré. Sur ces secteurs aussi, les concurrents
abondent.Plusieurs arguments plaident en faveur de l’antivirus : la vitesse à laquelle la moindre faille de sécurité est exploitée, l’utilisation de zombies, ces machines peu sécurisées qui relaient des attaques d’envergure, ou l’impression
de racket éprouvée par l’utilisateur qui s’abonne pour maintenir à jour ses signatures.Microsoft aurait donné un signal fort en faisant de l’antivirus un générique. Il a préféré ménager Symantec et McAfee. Tant mieux pour eux, tant pis pour nous.* Rédacteur en chef adjoint de 01 Informatique
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