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Pour son Phone (2), Nothing rehausse la fiche technique… et le prix

Plus puissant, mais aussi beaucoup plus cher, c’est le portrait robot du Nothing Phone (2), lancé un peu moins d’un an après son prédécesseur. Le smartphone bénéficie toujours du design original de la première génération, ainsi que d’une surcouche Android qui sort de l’ordinaire.

Nothing a dévoilé aujourd’hui la deuxième génération de son smartphone, sobrement baptisé Phone (2). Ceux qui ont connu le Phone (1) ne seront pas surpris par le design de l’appareil, qui reprend les principales caractéristiques étonnantes de son prédécesseur : l’arrière, transparent, permet à des filaments LED de s’illuminer pour annoncer une notification ou signaler une alerte. Ces « glyphs », comme les appelle Nothing, peuvent aussi indiquer le statut de la batterie, la puissance du volume ou tout simplement servir de lumière d’appoint lors de l’enregistrement d’une vidéo.

Du milieu de gamme qui flirte avec le haut de gamme

L’utilisateur peut également créer ses propres sonneries glyphs, une nouveauté du Phone (2), tout comme le minuteur lumineux. Les développeurs vont pouvoir intégrer ces LED dans leurs applications. De loin, les deux générations du smartphone paraissent proches, mais Nothing a amélioré plusieurs points : l’écran tout d’abord, qui est un poil plus grand (6,7 pouces au lieu de 6,55 pouces) et plus lumineux (1 000 nits en extérieur, le double du premier modèle). La fréquence de rafraîchissement est aussi mieux répartie, elle oscille entre 1 et 120 Hz ce qui permet d’économiser sur la batterie — le Phone (1) allait de 60 à 120 Hz.

© Nothing

Nothing a aussi fait le choix d’une puce plus puissante : à l’intérieur du Phone (2), c’est un cœur Snapdragon 8 Gen 1 qui bat, autrement dit le système-sur-puce Android haut de gamme de l’an dernier, et qui en a toujours sous la pédale. La première version avait une Snapdragon 778G+ plus marquée milieu de gamme. Les dotations en stockage et en RAM s’améliorent également : 8 Go de RAM et 128 Go de stockage en entrée de gamme, ça ne bouge pas, mais des configurations 12 + 256 et 12 + 512 pour les deux paliers supplémentaires.

Il y a aussi du mieux au niveau du système photo : à l’avant on trouve un capteur Sony de 32 mpx (16 mpx sur le précédent) qui capte davantage de lumière. En revanche, à l’arrière il n’y a pas de grand bouleversement : le Phone (2) intègre toujours un duo de capteurs de 50 mpx, mais avec des fonctions plus avancées en HDR et en zoom, surtout grâce aux traitements photos rendus possibles par la puce plus puissante.

La batterie est d’une capacité de 4 700 mAh, ce qui est un peu plus généreux que sur la première version. La recharge filaire a une puissance de 45W (au lieu de 33W précédemment), avec le support du Qi jusqu’à 15W et la recharge inverse limitée à 5W. Le Phone (2) fonctionne sous Android 13, avec la surcouche maison Nothing OS 2.0. Le constructeur promet trois ans de mises à jour du système d’exploitation et quatre ans de suivi logiciel pour les mises à jour de sécurité (c’est moins que les 5 ans promis par Samsung).

© Nothing

Le Phone (2) est en vente à partir de 679 € en France, ce qui est mine de rien 210 € de plus que le Phone (1) à son lancement. La fiche technique plus séduisante rapproche dangereusement le smartphone de la zone du haut de gamme où la concurrence est autrement plus vive. Il devra aussi faire ses preuves face à un Pixel 7a vendu 509 € et qui est une très bonne affaire.

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Source : Nothing


Mickaël Bazoge