Revers d’une forte politique d’acquisitions,
Generali Assurances Générales a été confrontée à un environnement de plus en plus hétérogène. La croissance du groupe nécessitait la mise en place d’un système d’informations commerciales unique et accessible à tous les collaborateurs, y compris les itinérants, par l’intermédiaire d’un extranet.Dans un premier temps, celui-ci devait permettre la diffusion des informations relatives aux produits d’assurances Generali, la consultation des bases de données clients et la saisie de nouveaux contrats.À terme, il devrait couvrir toute la gestion des sinistres des assurés, les flux financiers et les commissions des agents. “Pour construire le système, nous avions trois possibilités : refondre toute notre architecture pour passer en mode client-serveur, ajouter une couche web à notre système d’information ou créer un nouveau système dédié dès le départ. Cette dernière solution nous assurait la meilleure évolutivité, du moment que nous la développions à partir d’éléments le plus ouverts possible “, explique Jacques Secnazi, directeur des développements informatiques de Generali Assurances Générales.
Des servlets au c?”ur du système
Assistée dans la conception et la mise en ?”uvre par l’agence web Cross Systems, la compagnie a logiquement choisi de développer son système en Java, “pour mettre en place une architecture de base 100 % standard “. La plate-forme technique, trois-tiers, se compose d’une base de données Oracle dédiée, d’un serveur métier et d’un serveur d’applications : “Nous utilisons, pour l’instant, un serveur Tomcat, mais nous testons parallèlement des serveurs WebSphere, WebLogic et IAS, avant de nous décider définitivement “, précise Jacques Secnazi.En ce qui concerne le développement, c’est l’outil de modélisation objet Rational Rose qui a été retenu. Des arbres fonctionnels, composés d’objets élémentaires, ont ainsi été élaborés au sein du serveur métier.Les temps de réponse des applets étant trop lents, des servlets ont été développés, chacun étant associé à un arbre. Sollicité par une requête des utilisateurs, chaque servlet parcourt un arbre fonctionnel pour organiser les éléments de la réponse. Le flux d’informations entre la base de données et le serveur métier est en XML.De fait, la présentation graphique des informations n’est plus qu’une simple formalité : “Le c?”ur du système est tellement ouvert que nous avons mis à peine un mois pour créer une version WAP du système ; les servlets gèrent aussi bien des clients HTML que WML. En revanche, il a fallu travailler en amont sur les informations diffusées
par WAP, forcément beaucoup plus succinctes “. Tandis qu’un agent doit répondre à plusieurs dizaines de questions avant d’établir un contrat d’assurances sur son PC, il n’a plus que trois ou quatre informations à saisir s’il utilise son téléphone WAP : des scénarios simplifiés ont donc été spécialement conçus pour ce média. Trois produits d’assurances sont aujourd’hui accessibles aux agents par l’extranet. Le réseau WAP sera, quant à lui, bientôt déployé auprès d’utilisateurs pilotes.
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