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Pour Rafi Haladjian, la France n’est pas en retard dans les objets connectés

Le père du Nabastag, le lapin communiquant, était l’invité de BFM Business ce mardi 4 décembre, alors que s’ouvre dans le même temps la conférence LeWeb12 à Paris.

Alors que s’ouvre la neuvième édition de LeWeb12, ce mardi 4 décembre, l’internet des objets est en plein boom. Invité de l’émission Good morning business sur BFM Business, Rafi Haladjian en sait quelque chose. Il est, en effet, le père du célèbre lapin communiquant “le Nabaztag” et le fondateur de Sen.se, une entreprise qui travaille sur les logiciels permettant aux objets de communiquer entre eux.

Contrairement aux idées reçues, la France est, selon lui, un pays à la pointe dans ce domaine: “On a toujours l’impression que les autres sont meilleurs, mais en France on n’est pas mauvais du tout! Par exemple, concernant les objets communicants, nous étions en avance et aujourd’hui nous avons de très belles entreprises dans ce domaine-là.”

“La difficulté avec les objets connectés, ce sont les objets.”

Questionné sur une certaine impatience du public à propos de ces objets connectés, qui se développent plus lentement qu’internet lui-même, le chef d’entreprise a plaidé pour qu’on lui laisse encore un peu de temps.

“La difficulté avec l’internet des objets, ce sont les objets eux-mêmes. Un objet n’est pas quelque chose d’immatériel, il faut au moins 18 mois pour le fabriquer, le distribuer, le transporter, etc. L’autre différence, c’est que sur internet, ce sont majoritairement des services gratuits, donc il n’y a aucun “frottement” pour y accéder. Facebook, Twitter, ça ne vous coûte pas un rond! Les objets, il faut tout de même convaincre les gens de les acheter.”

Et de rappeler, fier du chemin parcouru que “les premiers objets connectés étaient les photocopieurs de bureau. (…) Aujourd’hui, on est en train de connecter la vie des gens!”.


Notre dossier spécial sur LeWeb’12.

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