La machine virtuelle Java (indépendante de celle du navigateur) embarquée dans la Network Station d’IBM a fait la différence dans tous nos tests de performance. Les gains en vitesse de traitement sont tels (trois fois plus rapides dans le cas des applets Java développées par notre laboratoire) que la concurrence devra sans doute choisir ce système de fonctionnement dans les prochaines versions de ses terminaux, pour leur donner le même avantage.
Une partie logicielle particulièrement soignée
Dans l’ensemble, cette machine se différencie de toutes ses concurrentes par le soin porté à la partie logicielle de l’offre : l’utilisateur dispose de quelques applications résidentes avec le système d’exploitation, mais aussi d’un environnement facilement paramétrable et très personnalisable. Petits détails qui comptent : la possibilité d’organiser les icônes, de choisir un fond d’écran, de définir les applications systématiquement lancées lors du démarrage. L’autre originalité de la Network Station d’IBM est d’avoir choisi d’intégrer une version très complète de Netscape Communicator, et non pas une version allégée. Elle comporte, en particulier, un client de courrier électronique réellement autonome et qui accepte les pièces jointes dans les messages, et un client pour les news. Ce terminal renferme aussi une calculatrice, un éditeur de texte et un agenda. Autant de détails qui donnent à l’utilisateur un confort quasi similaire à celui offert par un PC.
Enfin, la possibilité d’ouvrir proprement des fichiers PDF (la norme d’affichage d’Adobe très représentée sur le web) offre un gain très net. Même si ce terminal a été incapable d’ouvrir certains fichiers PDF, créés en environnement Windows avec un logiciel standard (Acrobat PDF Writer 3. 02 pour Windows), ce modèle léger est un client complet.
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