L’Autorité de la concurrence se félicite de la concurrence… de Free Mobile. Si ce n’est pas une surprise, son président, Bruno Lasserre, a ainsi estimé que Free Mobile, en cassant les prix du mobile et en forçant ses rivaux à abaisser leurs tarifs, « a indéniablement dynamisé l’offre, qui s’est accrue ».
« Ce qui s’est passé, c’est bien plus de concurrence, qui est venue dynamiser le secteur. On préfère des secousses et de l’agitation au calme plat qu’a longtemps connu le secteur. Cette dynamisation du secteur n’a pas porté préjudice a l’investissement, au contraire il a fait croître le gâteau », selon le président du gendarme de le concurrence.
A l’appui de sa thèse, il a cité les récents chiffres de l’observatoire des communications électroniques de l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, indiquant que les clients mobiles français ont consommé en moyenne 23 minutes de plus par mois au cours du premier trimestre 2013 (soit 2H51), comparé au premier trimestre 2012.
Enfin, il a estimé “faussé” le débat sur la consolidation du secteur préconisée par certains observateurs au niveau européen, continent où sont encore actifs quelque 140 opérateurs.
« Plaider pour une consolidation en revenant à deux ou trois opérateurs par pays n’est pas une bonne solution », a jugé Bruno Lasserre. « Je doute que plus de consolidation veuille dire plus d’investissement. On ne peut pas non plus prétendre que la consolidation soit favorable à l’emploi », a-t-il ajouté.
Lire aussi :
– Télécoms : les opérateurs continuent d’investir malgré la guerre des prix (publié le 24 mai 2013)
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