Cette recommandation met en avant l’analyseur doté de la meilleure ergonomie et les meilleures performances en termes de rapidité. Avec son écran monochrome (fond gris rétroéclairé), le DSP-4000 de Fluke garantit une bonne lisibilité, aussi bien dans un environnement lumineux que dans la pénombre. Le testeur, tout comme son injecteur, dispose d’un bouton circulaire pour sélectionner les actions à effectuer : autotest, test unitaire, surveillance du réseau, paramétrage ou impression. Des touches de navigation permettent de se déplacer dans les menus ; une autre lance les tests ; une dernière enfin sauvegarde les résultats. Toutefois, la saisie des noms de rapports est difficile compte tenu de la méthode d’accès à l’alphabet.
Contrairement aux autres testeurs, le DSP-4000 de Fluke adapte son fonctionnement à la catégorie de câblage. Ainsi, en catégorie 5, il se révèle le plus rapide, avec un temps de 19 secondes, là où les machines concurrentes mettent de 20 secondes à 26,5 secondes. En revanche, en catégorie 5e, il est l’un des plus lents, avec 41 secondes. Un écart difficile à justifier. La certification en catégorie 5e et 6 requiert en effet pour tous les appareils un nombre de paramètres équivalent : Elfext (Equal Level Far End Cross Talk), Return Loss, PS ACR, PS Elfext et PS Next. Rappelons que la classification correspond au respect d’un certain nombre de contraintes physiques liées à la structure même du câble, et en aucun cas aux types de données qui transiteront par ce support. La vitesse des tests des appareils est donc conditionnée par ce que l’on souhaite mesurer. Ainsi, un test sur un paramètre unique avec le modèle de Fluke sera extrêmement rapide, alors que leur multiplication occasionne un fort ralentissement des performances.
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