Facebook et consorts qui organisent la nouvelle économie à leur avantage ». Selon Fleur Pellerin, il serait temps de se réveiller. C’est le message qu’elle portera pour du Conseil européen sur le numérique qui aura lieu les 24 et 25 octobre prochain.
Dans un entretien à Libération, Mme Pellerin, constate que « leurs positions sont devenues tellement dominantes qu’il devient extrêmement difficile de les contester ». Elle fait allusion aux systèmes d’optimisation fiscale et à la gestion des données personnelles sur lesquels les CNIL européennes sont montées au créneau. Ces systèmes ont atteint un paroxysme qui, selon Fleur Pellerin, « met en jeu […] la liberté et la capacité d’innovation [des entreprises européennes, ndlr]. »
L’Europe doit se doter d’une autorité de régulation
La solution est d’entrer en action pour le conseil européen du mois d’octobre. Fleur Pellerin appelle à « bâtir concrètement l’Europe numérique pour arrêter de la subir. » Et, pour cela, il faut créer des outils de régulation plus efficace qu’ils ne le sont.
« Les outils actuels sont totalement inadaptés à l’univers ultrarapide et mouvant du numérique. » Elle prend l’exemple du conflit avec Microsoft qui a mis une décennie pour se régler quand il aurait pu l’être « en quelques mois ». Pour ne plus se retrouver dans cette situation, l’Europe doit « se doter d’une autorité de régulation pour agir ex ante, des que des conflits ou abus apparaissent. »
Lire aussi :
– Données personnelles : Google va-t-il subir l’ire des CNIL européennes ? (17/09/2013)
– L’UE soutient la Cnil et l’Espagne lance à son tour une procédure contre Google (20/06/2013)
– Fleur Pellerin : PRISM démontre que nos données doivent rester en France (12/06/2013)
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.