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Pour faire la promotion de Narcos, Netflix tacle allègrement la Hadopi

C’est à la base une simple vidéo promotionnelle. Mais en se moquant de la haute autorité de lutte contre le piratage, Netflix l’a rendu hilarante. Et en profite aussi pour mettre en avant les avantages de son service.

Sensibiliser au piratage en usant d’humour plutôt que de répression. C’est le joli coup réussi par Netflix grâce à la campagne de promotion de sa série Narcos. Une initiative plutôt bien accueillie sur Twitter où certains utilisateurs n’hésitaient pas à clamer leur volonté de s’abonner au service devant tant d’ingéniosité.

A l’occasion de la diffusion de la troisième saison, le service de SVOD a tweeté une vidéo très amusante. On y voit les acteurs du cartel de Cali interpeler violemment le spectateur. « Eh toi, oui toi. Tu te crois malin ? Tu crois qu’on ne te voit pas chercher Télécharger Narcos saison 3 sur Google ? Fais pas le con… Narcos c’est un business ! », menacent deux d’entre eux en anglais avec un fort accent latino.

https://twitter.com/LeCritiqueur/status/905528787395379200

« Si tu veux du divertissement, si tu veux ta série, tu dois payer le Cartel de Cali, hijo de puta. Tu crois qu’on fait comme Hadopi ? Tu penses qu’on va t’envoyer une gentille petite lettre de prévention ? Madame, Monsieur, pouvez-vous s’il vous plaît ne pas télécharger Narcos illégalement ? », se moquent-ils ensuite de la haute autorité.

Des arguments déjà utilisé pour la musique en ligne

« On ne fait pas de lettre de courtoisie. Il n’y a pas de please, pas de por favor, pas de s’il vous plaît. Il y a des balles, pour toi, ta famille et pour tous les gens que tu as envoyé regarder Narcos sur ces sites pourris remplis de pop-ups douteux. Tu sais où nous trouver. Rigole pas avec nous, hijo de puta », concluent-ils.

L’initiative est non seulement drôle, mais fait passer aussi un message très clair. Netflix se positionne comme une alternative crédible au piratage, avec une expérience utilisateur bien plus réussie que celle des sites de piratage remplis de publicités intrusives. Un positionnement qui n’est pas sans rappeler celui de l’iTunes Music Store à son lancement en 2003 par Steve Jobs. En beaucoup plus marrant.

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Jean-Sébastien Zanchi