Aux États-Unis, la guerre du streaming fait rage. Netflix, Disney+, Hulu, Prime Video, Apple TV+, Peacock, Paramount+ et HBO Max… Mieux vaut prévoir un gros budget si l’on souhaite accéder à tous les contenus du marché.
Aujourd’hui réservé aux États-Unis, le service HBO Max se prépare à envahir l’étranger. Après l’Amérique latine en juin, il devrait s’attaquer à l’Europe en fin d’année avec un catalogue extrêmement compétitif. En France, il lui faudra probablement attendre la fin de son accord de diffusion avec OCS (qui diffuse les contenus HBO aujourd’hui), à moins que les deux entreprises s’allient pour lancer la marque HBO Max ensemble.
Une offre avec de la publicité au programme
Un abonnement à HBO Max coûte actuellement 14,99 dollars par mois. Ce n’est pas une aberration au vu de la qualité du catalogue mais, additionnée à ce que l’on paye déjà ailleurs, cette somme commence forcément à faire beaucoup. Conscient de ce problème, HBO Max a annoncé préparer une version soutenue par la publicité. Il faudra toujours payer pour accéder au service, mais moins cher. Cela devrait rendre le service plus attractif.
En revanche, cette version avec publicités perdra un des avantages principaux du service : la possibilité de voir des films en streaming le même jour que leur sortie au cinéma. En effet, HBO Max est le premier service de streaming au monde à casser la frontière avec les salles obscures. Un film sort le même jour en streaming qu’au cinéma… à condition de posséder l’abonnement le plus cher.
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D’ici 2025, HBO Max espère dépasser la barre des 120 millions d’abonnés. Les ambitions d’AT&T, le groupe qui le possède, sont inférieures à celles de Netflix ou Disney, mais restent plus élevées que celles de la plupart de ses autres concurrents. Dans cette configuration, on imagine mal HBO Max faire l’impasse sur la France au nom de son amitié avec OCS. Un jour, ce partenariat devra évoluer. L’entreprise vise 190 marchés.
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